Shush, sud-ouest de l’Iran : Les employés de l’usine « Pars Paper » de Shush ont poursuivi leur grève aujourd’hui. Rassemblés devant le gouvernorat de Shush, ils ont exprimé leur mécontentement face au licenciement d’une centaine de leurs collègues et à l’absence de réponse à leurs revendications. Malgré des négociations antérieures avec le Conseil d’approvisionnement du comté, au cours desquelles ils ont réussi à réintégrer une centaine de travailleurs expulsés, ils font toujours pression pour que leur statut d’emploi passe de contractuel à permanent et pour obtenir la sécurité de l’emploi.
Khorramabad, ouest de l’Iran : Parallèlement, les créanciers du projet immobilier Tarh-e Abshar, géré par la société d’État Maskan-e Melli, se sont rassemblés devant le gouvernorat provincial du Lorestan. Ils ont exprimé leur frustration face aux retards prolongés dans la construction et la livraison de leurs maisons, exigeant une action immédiate de la part des autorités.
Qazvin, Nord de l’Iran : Dans une autre partie du pays, des créanciers spoliés du constructeur automobile Rezayat Khodro, soutenu par l’État, se sont rassemblés devant le bureau du ministère de la Justice à Qazvin. Ils ont exprimé leurs griefs concernant la perte de leurs investissements et ont cherché une solution à leurs problèmes financiers.
Machhad, nord-est de l’Iran : Dans le même temps, les chauffeurs de camionnettes de Machhad ont organisé un rassemblement pour protester contre les réglementations qui affectent négativement leurs moyens de subsistance et leurs conditions de travail. Leur manifestation souligne le mécontentement généralisé de divers secteurs de la société iranienne.
Ces manifestations reflètent une tendance croissante à la contestation dans tout l’Iran, motivée par des griefs tels que les bas salaires, les salaires et avantages sociaux non payés, les licenciements massifs et la privatisation. Des citoyens d’horizons divers descendent de plus en plus dans la rue pour demander aux autorités de rendre des comptes et de rendre justice.
Alors que les tensions s’intensifient, le gouvernement de M. Raisi est soumis à une pression croissante pour qu’il s’attaque aux problèmes sous-jacents qui alimentent ces manifestations et qu’il réponde aux doléances légitimes de ses citoyens.
Source : CNRI Femmes
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