Les droits des femmes iraniennes ont été bafoués sous le régime autoritaire de l’Iran. Comme prévu, après le simulacre d’élection du 1er mars 2024, une nouvelle vague de répression contre les femmes iraniennes a commencé sur ordre de Khamenei.
Comme prévu, après le simulacre d’élection du 1er mars 2024, une nouvelle vague de répression contre les femmes iraniennes a commencé sur ordre de Khamenei. Khamenei lui-même, dans son sermon de l’Aïd al-Fitr, à la fin du Ramazan, le jeudi 10 avril 2024, a mis en garde les éléments gouvernementaux contre les « manquements » face à la « non-conformité religieuse ». Il a explicitement ordonné au ministère de la promotion de la vertu et de la prévention du vice de s’acquitter de son devoir à cet égard. Les femmes sont les principales cibles de cette nouvelle phase de répression.
Upholding Women’s Rights (défendre les droits des femmes) : La bataille des femmes contre le hijab imposé par le régime
À peine un jour s’était-il écoulé depuis la directive de Khamenei que Radan, le commandant des forces de l’ordre répressives, menaçait les femmes iraniennes dans une déclaration. Radan a déclaré :
« À partir du samedi 13 avril 2024, les personnes surprises en train de se dévoiler seront identifiées à l’aide d’un équipement intelligent. Les personnes surprises en train de se dévoiler dans des lieux publics recevront un avertissement pour la première infraction et seront déférées devant un tribunal à l’étape suivante. Les véhicules dont les occupants ne sont pas voilés recevront un avertissement pour la première infraction et seront mis en fourrière pour la deuxième infraction. Toutes les entreprises dont les employés sont surpris en train de se dévoiler recevront un avertissement et seront ensuite mises sous scellés ».
Le rôle prépondérant des femmes est intolérable pour Khamenei !
À la suite de cette déclaration, les commandants des forces de l’ordre des régions orientale et occidentale de la province de Téhéran ont annoncé : « Le plan relatif au hijab et à la chasteté sera appliqué plus vigoureusement dans toutes les voies et tous les lieux publics à partir du 13 avril 2024. » Les forces de l’ordre de plusieurs provinces, dont Bushehr, Kermanshah et Semnan, ont annoncé en chaîne les menaces qui pèsent sur la population, en particulier sur les femmes iraniennes.
Défendre les droits des femmes iraniennes : Défier l’autoritarisme de Khamenei
En réalité, selon les lois sur les droits de l’homme et les enseignements religieux, le hijab est une affaire personnelle. Personne ne peut ni ne doit imposer un type de vêtement spécifique aux femmes. Le choix d’une tenue vestimentaire est un droit personnel, et l’intervention de l’autorité du Guide suprême pour imposer ce code vestimentaire aux femmes est une violation flagrante des droits de l’homme.
Par conséquent, à partir de demain, alors que la nouvelle vague de répression commence, tous les jeunes et les hommes doivent soutenir les droits des femmes contre les monstres de Khamenei. Les soutenir contre les actions répressives du gouvernement est un devoir national et patriotique.
Les femmes sont l’avant-garde du soulèvement et du mouvement de protestation, et les efforts du régime pour réprimer les femmes font partie de sa stratégie pour étouffer le soulèvement du peuple iranien.
À la suite des élections en Iran, une nouvelle vague de répression à l’encontre des femmes a été lancée sur instruction de Khamenei. Dans son sermon de l’Aïd al-Fitr, Khamenei a averti les autorités de s’attaquer d’urgence aux « manquements » à la « non-conformité religieuse ». Ces menaces incluent des poursuites et des sanctions plus sévères pour ceux qui ne respectent pas le hijab. Les femmes iraniennes sont parmi les premières cibles de cette oppression. Les déclarations des commandants des forces de sécurité indiquent qu’à partir de maintenant, des mesures plus strictes seront mises en œuvre pour imposer le hijab et la chasteté dans les espaces publics et les voies de circulation. Ces mesures vont non seulement à l’encontre des droits de l’homme et des lois religieuses, mais aussi du droit des femmes à décider de leur tenue vestimentaire. Les femmes étant à l’avant-garde des mouvements de protestation, les soutenir contre la répression gouvernementale est un devoir national et patriotique.
Alors que le monde observe cette évolution désolante, il devient impératif d’amplifier la prise de conscience, de défendre les droits des femmes iraniennes et d’être solidaire de leur lutte inébranlable pour la liberté, l’égalité et la dignité. La force affichée par ces jeunes filles face à l’adversité témoigne de leur résilience et de leur quête inébranlable d’une société plus équitable et plus juste.
Source : Iran News Wire/CSDHI
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