Les infirmières des hôpitaux Golestan et Baghai à Ahvaz, capitale de la province du Khuzestan (sud-ouest), ont organisé des rassemblements de protestation le samedi 13 avril 2024, pour dénoncer les heures supplémentaires forcées, les salaires impayés et les modifications des lois tarifaires.
Les travailleurs de la santé de Baghmalek, dans la province du Khuzestan, ont également organisé un rassemblement devant le bureau du gouverneur le samedi 13 avril 2024, pour protester contre l’absence de lois tarifaires précises, le non-paiement des primes et les heures supplémentaires forcées.
Les infirmières iraniennes ont également organisé des rassemblements de protestation le 8 avril 2024 à Chiraz et Lamerd, dans la province méridionale de Fars, ainsi qu’à Yassoudj, la capitale de la province de Kohgilouyeh et Boyer Ahmad, dans le sud-ouest du pays.
Les infirmières iraniennes ont organisé des rassemblements devant le bureau du gouverneur dans la capitale, Chiraz, et devant le bâtiment du gouvernorat à Lamerd, pour dénoncer leurs conditions de vie désastreuses, les prix élevés et la pauvreté. Elles ont déclaré : “Assez de promesses creuses, nos tables sont vides”.
L’Iran manque de plus de 240 000 infirmières. Près de 3 000 infirmières émigrent d’Iran chaque année en raison des conditions de travail difficiles et du manque de rémunération. Un nombre considérable d’infirmières et de travailleurs de la santé se sont suicidés ces dernières années.
Source: CNRI Femmes
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