Le gouvernement iranien a intensifié ses mesures d’oppression à l’encontre des détenus politiques, en particulier des militants associés aux Moudjahidines du peuple iranien (OMPI).
Des informations récentes révèlent une escalade troublante dans le déni des droits de l’homme fondamentaux, y compris les soins médicaux, et une augmentation des exécutions qui coïncident avec des célébrations religieuses, ce qui contraste fortement avec les prétendues valeurs de la nation.
Nejat Anwar Hamidi, 68 ans, un partisan de l’OMPI détenu à la prison de Sepidar, à Ahwaz, illustre la cruauté du régime. Souffrant d’une maladie cardiaque grave, Hamidi a besoin d’une intervention chirurgicale de toute urgence. Pourtant, malgré les demandes répétées de sa famille, les autorités ont refusé son transfert à l’hôpital, ce qui témoigne d’un mépris total pour le bien-être des prisonniers.
La situation est tout aussi sombre dans la prison de Sheiban, également à Ahwaz, où 17 prisonniers politiques sont isolés du monde extérieur et n’ont pas le droit de recevoir de visiteurs depuis le 13 avril. Cette mesure fait suite à une violente agression perpétrée par des gardiens de prison dans le quartier 5 de l’établissement, ce qui témoigne d’une tendance plus générale aux mauvais traitements et à l’intimidation. Parmi ces prisonniers se trouve Mehran Gharebaghi, 32 ans, dont l’état de santé se détériore – un grave problème cardiaque aggravé par la gale et des douleurs oculaires – et qui n’est toujours pas soigné en raison des conditions épouvantables de la prison et de la négligence médicale délibérée dont il fait l’objet.
Ces histoires individuelles s’inscrivent dans un contexte plus large de répression systémique. Le 11 avril, le régime a exécuté Marjan Hajizadeh, âgée de 19 ans seulement, en même temps que son mari, Esmail Hassaniani. Arrêtée à l’âge de 16 ans, l’exécution de Marjan Hajizadeh pendant les célébrations de l’Aïd al-Fitr témoigne d’un profond manque de respect pour la vie et les principes religieux. Cet événement n’est pas isolé ; entre le 13 et le 14 avril, trois autres exécutions ont eu lieu et cinq autres personnes ont été placées à l’isolement en prévision de leur condamnation à mort.
En outre, la mort de Mehran Akrami, un jeune homme de 32 ans détenu lors des manifestations de 2022, met en lumière les graves conséquences de la torture. Après avoir subi des coups brutaux qui ont entraîné une insuffisance rénale, la brève hospitalisation d’Akrami s’est terminée par son retour prématuré en détention, où il a succombé à ses blessures.
Ces atrocités ont incité la Résistance iranienne à appeler à la condamnation et à l’intervention de la communauté internationale. Elle exhorte les Nations Unies, l’Union européenne et les organisations mondiales de défense des droits de l’homme à prendre des mesures décisives contre les activités criminelles de l’Iran et à soutenir une délégation d’enquête internationale chargée de documenter ces abus de première main.
Alors que le régime intensifie sa répression de la dissidence, la résistance des prisonniers politiques et le soutien croissant à l’OMPI suggèrent une opposition grandissante en Iran.
Malgré les efforts du régime pour réprimer et discréditer la résistance, la demande de changement démocratique de la population iranienne continue de prendre de l’ampleur. Cette lutte durable n’est pas seulement une lutte pour les droits individuels, mais une bataille plus large pour l’âme de la nation, soulignant le besoin critique de solidarité et d’action internationales.
Source : Stop Fundamentalism/CSDHI
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