L’ayatollah Ali Khamenei a gracié plus de 2 000 détenus à l’occasion des célébrations de la fin du mois sacré musulman du Ramadan.
La date de leur libération n’a pas été précisée immédiatement, mais leur avocat Hojat Kermani a déclaré qu’elle interviendrait « dans les prochains jours ».
« Mes clients ont été informés par l’adjoint aux droits de l’homme du pouvoir judiciaire qu’ils étaient inclus dans l’amnistie », a déclaré M. Kermani à l’agence de presse officielle IRNA.
Il a nommé ses clients Sepideh Kashani, Niloufar Bayani, Houman Jowkar et Taher Ghadirain.
Ils ont été arrêtés en 2018, soupçonnés d’espionnage pour le compte de gouvernements étrangers, entre autres chefs d’accusation, et ont été condamnés à des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 10 ans.
Les écologistes travaillaient pour la Persian Wildlife Heritage Foundation, une organisation écologiste qui protège les espèces menacées.
Début 2018, l’écologiste et professeur d’université irano-canadien Kavous Seyed Emami, 63 ans, est mort en prison.
Il se serait suicidé quinze jours après son arrestation, une allégation rejetée par ses proches.
En 2023, Morad Tahbaz, défenseur de la nature, fait partie des cinq prisonniers américains libérés d’Iran dans le cadre d’un échange de prisonniers avec les États-Unis.
Source : VOA/CSDHI
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