Ali Sharifzadeh Ardakani, sur sa page X (anciennement Twitter), a écrit : « La séance du tribunal pour examiner les accusations de mon client se tiendra le 23 avril 2024, à la branche 2 du tribunal révolutionnaire de Karaj. Malheureusement, la demande de conversion de la détention temporaire en une caution appropriée et de libération n’a pas été approuvée. »
Le 22 août 2023, Mashallah Karami a été arrêté pour avoir déposé une plainte au nom de son fils, Mohammad Mehdi Karami, lorsque les forces de sécurité ont fait une descente à son domicile à Karaj. Il a été transféré au centre de détention du département des renseignements de cette ville.
Lors de la dernière descente des forces de sécurité au domicile de M. Mashallah Karami, après avoir démoli la maison et détruit les biens qui étaient des souvenirs de Mohammad Mehdi, elles ont détruit tous les objets, les médailles et les plaques commémoratives. Ils ont également mis le feu aux vêtements de Mohammad Mehdi Karami. En raison des pressions imposées à cette famille, l’épouse et l’enfant de M. Karami ont été contraints de quitter leur domicile et de s’installer dans un lieu non divulgué.
Selon l’acte d’accusation émis par la branche 11 du tribunal public et révolutionnaire de Karaj, Mashallah Karami est accusé de cinq chefs d’accusation, dont « appartenance à des groupes et organisations visant à agir contre la sécurité nationale », « propagande contre le régime iranien », « insulte à la sainteté », « formation d’un groupe avec l’intention de porter atteinte à la sécurité nationale » et « insulte à Khamenei ».
Selon les rapports reçus par Iran Human Rights Monitor (Iran HRM), il a été précédemment rapporté que le système judiciaire iranien avait fixé une lourde caution de sept milliards de tomans pour la libération temporaire de Mashallah Karami. Ceci en dépit du fait que la famille Karami n’a pas les moyens financiers de fournir une telle somme.
Source : Iran HRM/CSDHI
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