Cette prisonnière politique kurde avait déjà entamé une grève de la faim de 3 jours le 30 janvier pour protester contre l’exécution de prisonniers politiques.
Elle avait été arrêtée le 4 avril 2023 après avoir été convoquée par le département des renseignements du CGRI à Machad, puis transférée à la section 5 de la prison de Machad le même jour.
Avant cela, la prisonnière politique Sakineh Parvaneh a été condamnée à 7 ans et demi de prison dans la 5e branche du tribunal révolutionnaire de Machad par le juge Machad pour “insulte à Khamenei”, “diffusion de propagande contre l’État” et “communication et coopération avec des médias étrangers.” Ce procès s’est déroulé sans l’avocat de son choix.
Selon le juge, 2 ans et demi de prison restant à purger dans le cadre de sa précédente affaire seront ajoutés à sa peine.
En 2020, Sakineh Parvaneh a été condamnée à 5 ans de prison et à 2 ans d’interdiction d’adhésion à des organisations politiques par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran pour “appartenance à des groupes anti-étatiques dans le but de perturber la sécurité du pays”.
En octobre 2022, Parvaneh a été battue par des gardiens de prison et transférée à l’isolement après avoir protesté contre les conditions de détention des femmes dans cette prison lors des manifestations nationales.
Il y a environ 4 ans, le CGRI a saisi tous les documents d’enregistrement de Sakineh Parvaneh, et même après sa libération temporaire, ses documents ne lui ont pas été rendus, ce qui l’a empêchée de satisfaire ses besoins fondamentaux, notamment de louer un logement, de travailler et d’acheter une carte SIM, entre autres.
La prisonnière politique Sakineh Parvaneh est originaire de la ville de Prison Ghoutchan, dans la province du Khorassan-e Razavi.
Source: CNRI Femmes
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