jeudi 3 octobre 2019

Iran : La faillite de l’économie iranienne


effondrement économie iranCSDHI - Les conséquences de la faillite de l’économie iranienne sont de plus en plus évidentes, car plus aucun membre du gouvernement iranien ne peut la cacher ou la censurer.
Les terribles réalités économiques et l'effondrement économique se propagent maintenant partout, du parlement iranien aux prières du vendredi, à la communauté et aux médias officiels….

La récession a maintenant conduit à la faillite économique et à la chute libre de l'économie du pays, et les responsables économiques du régime ont été contraints d'admettre une partie de la situation. Entre autres choses, Abdolnaser Hemmati, président de la Banque centrale iranienne, dimanche 29 septembre, lors d'une séance publique consacrée à l'examen de la réforme monétaire et bancaire du pays, a reconnu la dévaluation de la monnaie nationale du pays dans une confession choquante à propos de la situation économique du pays :
« Pratiquement perdue en apparence [la monnaie nationale], si vous regardez attentivement, notre cher peuple n'appelera plus jamais notre monnaie nationale, rial. Et pour un billet de 500 000 rials, ils disent, 50 tomans. Ils ne disent même pas 50 000.
« La raison pour laquelle nous avons effectivement décidé de supprimer quatre zéros de la monnaie nationale, c’est que, même maintenant, la relation entre notre monnaie nationale et les devises étrangères n’est pas très intéressante. Face aux principales devises, la valeur du rial est proche de zéro. »
En réponse à la proposition de supprimer quatre zéros de la monnaie nationale, et dans ce cas 10 000 tomans seraient convertis en un seul toman, plusieurs membres du Parlement iranien ont qualifié cette mesure d’inefficace et même préjudiciable à la récession actuelle, à l’inflation et à la faillite. Et certains ont vu dans la corruption généralisée qui sévit partout, y compris dans les zones franches, l'un des facteurs contribuant à la faillite économique qui a mis à rude épreuve la vie des personnes démunies.
Hassan Kamran, membre du parlement iranien, a déclaré à ce propos :
« La stratégie commerciale dans le monde consiste à exporter et non à importer. Depuis que je suis au Parlement et que le gouvernement a créé les zones de libre-échange, ils ont pris une mauvaise décision concernant les lieux choisis. L'île de Kish est un lieu touristique, Chabahar manque d'infrastructures pour cela, c'était une base militaire et l'île de Qeshm était également un tremplin militaire pour l'océan Indien. Il n'y a pas d'avantages pour les gens. Ces zones ont été exemptées de taxe pendant 20 ans. Ensuite, nous prélevons les impôts d’un cordonnier, d’un forgeron, alors au nom de Dieu, que voulons-nous faire de ces gens ? »
La privatisation est un autre moyen utilisé par le gouvernement pour piller la population. C'est un jeu horrible dans lequel des usines et des industries du pays sont données aux pilleurs et aux factions du gouvernement. Les affaires diffusées par la chaîne officielle iranienne « OFOGH », le samedi 28 septembre sont très claires.
Privatisation et histoire de HEPCO : « Salimi : Considérons une chose étrange. Par exemple, une société comme HEPCO a été vendue pour seulement 10 millions de tomans en 2006-2007.
Modérateur : Toute la société pour 10 millions de tomans ?
Salimi : 10 millions de tomans (2729 euros) ou, par exemple, l’agriculture de Moghan, les champs agricoles les plus convoités au Moyen-Orient ont été vendus à 2 700 tomans (0.74 euros) le mètre, aussi bon marché qu’une maison de 10 mètres dans les quartiers pauvres de Téhéran. Qui est cette délégation qui a autant de pouvoir pour offrir des rabais comme celui-ci ?
La société HEPCO, qui n’avait que 280 milliards de propriétés en stock ... Sans compter ses terres, ses propriétés et la valeur de sa marque, ils n’ont évalué que 70 milliards de tomans, qui a fait ça ?
Modérateur : Donc, vous blâmez beaucoup d'institutions sur cette question, le Conseil d'expertise et d'autres institutions ?
Salimi : Le processus de contrôle de la privatisation dans le pays ressemble maintenant presque au contrôle sur le JCPOA, il n'y a pas de contrôle. »
Source : Iran Focus

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