Il fut un temps, il semblait impossible d'imaginer un monde sans la peine de mort. Les dictateurs ont utilisé la potence pour étrangler tout opposant.
Ils ont essayé d’insinuer aux gens qu'il n'y avait qu’une façon de lutter contre les crimes, c’est l’élimination physique des criminels et des coupables.
Par conséquent, personne n’osait oser contester cette peine violente par crainte d’être accusé par les dirigeants de chercher à échapper au chatîment.
Cependant, la réalité montre que le nombre de condamnations à mort pour des intérêts politiques ou le nettoyage ethnique et racial va bien au-delà des exécutions pour crimes. C’est parce que seuls les criminels peuvent se persuader d’utiliser cette peine brutale contre d’autres.
L'Iran, détenteur du record d'exécutions par habitant
Aujourd'hui, alors que de nombreux pays ont aboli la peine de mort ou s’apprête à l'abolir, certains gouvernements insistent toujours pour que des personnes soient tuées sous prétexte de réduire la criminalité dans la société. L’un de ces gouvernements est le système de la République islamique en Iran, qui cherche à justifier la peine de mort dans le cadre de « rituels religieux ».
En fait, les violations des droits humains commises par le gouvernement iranien sous le prétexte de faire respecter la loi n’ont jamais réduit les crimes commis dans le pays. Au lieu de cela, l'Iran a été classé détenteur du record mondial des exécutions par habitant.
Utiliser la peine de mort comme outil d'oppression
À cet égard, la faiblesse des dirigeants iraniens dans la résolution des crises les a poussés à utiliser le nœud coulant comme solution à tout problème social, culturel et économique. D’autre part, ils pratiquent la peine de mort comme principal outil de répression des dissidents et des opposants.
Exécutions de masse en République islamique
Au cours de l'été 1988, la République islamique d'Iran a commis un énorme massacre de prisonniers politiques et exécuté plus de 30 000 personnes, dont la plupart étaient des membres et des sympathisants de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Les autorités iraniennes ont enterré des victimes dans des fosses communes inconnues à travers l'Iran. De nombreuses familles des victimes cherchent toujours les tombes de leurs proches et les autorités s'abstiennent de les informer.
Dans ce contexte, le massacre de membres de l'OMPI en 1988 constituait le plus important massacre commis en Iran. Le gouvernement iranien continue d'employer cette peine inhumaine régulièrement, et parfois en public. Au cours de la présidence de Hassan Rohani, qui se prétend modéré, 3 800 personnes ont été exécutées en Iran, parmi lesquelles des adolescents, des femmes, des dissidents politiques et des minorités religieuses et ethniques.
Qu'attend-on de la communauté internationale ?
En conclusion, le monde civilisé ne devrait jamais fermer les yeux sur ce qui se passe en Iran et ne devrait jamais se satisfaire de la réduction du nombre d'exécutions pendant quelques secondes. La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l'homme doivent contraindre le gouvernement iranien à respecter les conventions relatives aux droits humains et à se comporter comme un État normal à l'égard de ses citoyens, et il devrait rendre compte du massacre des membres de l’OMPI/MEK commis en 1988.
Source : INU
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