mercredi 22 février 2023

Exécutions de six hommes sur des accusations liées à la drogue

– Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, l’Iran a mis en œuvre les exécutions de six prisonniers. En effet, trois hommes ont été exécutés à la prison centrale d’Arak le 14 février. L’un des hommes a été identifié comme étant Mostafa Majnouni. L’identité des deux autres hommes n’a pas été établie au moment de la rédaction de cet article. Les trois hommes ont été condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire pour des accusations liées à la drogue.

Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Mostafa était originaire d’Arak et a été arrêté en 2020 et condamné à mort. Personne ne sait qui étaient les deux autres hommes, il est possible qu’ils aient été transférés à la prison d’Arak pour être exécutés depuis une autre prison. »

Au moment de la rédaction de cet article, aucune de leurs exécutions n’a été signalée par les médias nationaux ou les officiels en Iran.

Le 27 janvier, Iran Human Rights a mis en garde contre le nombre élevé d’exécutions liées à la drogue actuellement pratiquées en Iran. Sur les 66 exécutions réalisées en janvier, au moins 43 (65%) personnes ont été exécutées pour des accusations liées à la drogue, dont aucune n’a été officiellement annoncée.

Les exécutions liées à la drogue ont considérablement diminué entre 2018 et 2020 à la suite de la modification des lois antidrogue en 2017. Toutefois, cette tendance s’est inversée en pratique en 2021, lorsque les chiffres ont été multipliés par cinq et ont continué à augmenter tout au long des années 2022 et 2023

Trois autres hommes exécutés pour des accusations liées à la drogue à Karaj

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, les exécutions des trois hommes se sont produites au pénitencier de Karaj le 14 février. Deux de leurs identités ont été établies comme étant Mojtaba Zarpasand et Mehdi Doustdari (photo) qui ont été condamnés à mort pour des accusations liées à la drogue par le Tribunal Révolutionnaire. L’identité du troisième homme n’a pas été établie au moment de la rédaction de cet article.

Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Mehdi Doustdari était l’une des personnes blessées lors de l’émeute de la prison en décembre. Il a été arrêté pour des accusations de drogue en 2019 et condamné à mort. »

Au moment de la rédaction de cet article, aucune de leurs exécutions n’a été signalée par les médias nationaux ou les responsables en Iran.

Le 27 janvier, Iran Human Rights a mis en garde contre le nombre élevé d’exécutions liées à la drogue actuellement pratiquées en Iran. Sur les 55 exécutions qui ont eu lieu au cours des 26 premiers jours de 2023, 37 concernaient des infractions liées à la drogue.

Source : IHR/ CSDHI 

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