mercredi 7 août 2024

Exécution collective de 22 prisonniers ce matin dans une prison en Iran

 Exécution collective de 22 prisonniers ce matin dans une prison en Iran

à la veille de l’annonce du gouvernement de Pezeshkian, un gouvernement d’exécutions

• 35 exécutions en quatre jours, la revanche cruelle de Khamenei sur le peuple iranien qui veut le renverser
• Appel de Mme Radjavi à l’ONU et à l’UE à agir d’urgence pour sauver les condamnés à mort, renvoyer le dossier des violations des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité et traduire les dirigeants du régime en justice

Pris dans un tourbillon de crises intérieures et régionales et redoutant un soulèvement populaire, à la veille de la mise en place du nouveau gouvernement des mollahs, Khamenei se livre au massacre de prisonniers. Le gouvernement, comme Pezeshkian l’a affirmé à plusieurs reprises, sera annoncé après l’aval de Khamenei. Un gouvernement d’exécutions !

Ce mercredi 7 août 2024, dans un crime odieux sans précédent dans ce régime depuis 2016, les bourreaux de Khamenei ont pendu 22 prisonniers en une seule journée à la prison de Qezel-Hessar à Karadj. Sept des victimes étaient des compatriotes sunnites.

Le mardi 6 août, Aminollah Naroui, 42 ans, Hamzeh Garavand, 28 ans, et Azad Abdollahi, 45 ans, ont été exécutés à la prison de Bandar Abbas, et Akbar Gohari, 40 ans, à la prison de Sabzevar. Le samedi 3 août, outre les quatre prisonniers dont les noms ont été mentionnés dans le communiqué du 5 août, trois autres prisonniers nommés Naghi Ghorbani, 40 ans, Reza (Hamid) Rostami, 32 ans, et Javad Amiri, 35 ans, ont été pendus à la prison d’Adel-Abad à Chiraz. Il s’agit d’une vengeance cruelle de Khamenei, du pouvoir judiciaire, du corps des pasdarans et du président fidèle au guide suprême des mollahs, contre le peuple iranien qui veut renverser la dictature religieuse.

Le mardi 6 août à midi, en même temps que la grève de la faim des détenus pour le 28e mardi de la campagne Non aux exécutions, les prisonnières politiques d’Evine ont protesté contre l’exécution du manifestant Reza Rasaei à Kermanchah. Elles ont scandé « A bas le dictateur » et « A bas la peine de mort ». Les gardes de sécurité ont chargé les détenues qui manifestaient et les ont battues. Certaines ont été blessées et emmenées au dispensaire de la prison.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, tout en sympathisant avec les familles endeuillées, a déclaré que ce régime repose sur la torture, les exécutions, les massacres et le génocide, et qu’il verse continuellement le sang depuis 45 ans. La machine de répression et de meurtre ne s’arrête pas un instant pour faire barrage à la colère du peuple et aux soulèvements populaires. Cependant ces effusions de sang rendent le peuple et la jeunesse insurgée encore plus déterminés à renverser le régime.

Mme Radjavi a appelé à une action urgente des Nations Unies et de l’Union européenne pour sauver les condamnés à mort, renvoyer le dossier des violations des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité et traduire en justice les dirigeants de ce régime.

Le silence et l’inaction face à un tel régime constituent à la fois une violation odieuse des valeurs universelles des droits humains et une incitation pour le régime à poursuivre et intensifier ses crimes, son bellicisme et son terrorisme.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne/CNRI 
Le 7 aout 2024

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