Le dimanche 11 août, simultanément à la présentation du gouvernement de Pezeshkian, les bourreaux de Khamenei ont pendu un prisonnier nommé Mehdi Dehdari à la prison d’Adel-Abad de Chiraz et un autre condamné nommé Davoud Zohrabi à Ispahan. La veille, samedi 10 août, trois détenus, dont Mohammad Ansari, ont été exécutés à Tabriz, Nasser Gueravand, et un autre prisonnier ont été pendus à Khorramabad. Jeudi 8 août, Rahman Sarkhosh a été pendu à la prison de Naqadeh.
Ainsi, du 1er au 21 Mordad du calendrier persan (soit du 22 juillet au 11 aout), 82 personnes, dont 6 femmes, ont été envoyées à la potence en à peine trois semaines. Le transfert des condamnés à mort en cellule d’isolement en vue de leur pendaison se poursuit. Ce lundi 12 août, trois condamnés ont été transférés à l’isolement à la prison de Ghezel-Hessar de la ville de Karadj.
Parallèlement à l’exécution des prisonniers, le dimanche 21 mars, Ali Rassouli, 33 ans, originaire du village de Kouran, dans le canton de Mahabad, est décédé des suites d’une fusillade des forces du régime dans la zone frontalière de Do-Paloureh à Sardacht.
La Résistance iranienne appelle une fois de plus le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, son Haut-Commissaire et son rapporteur spécial sur la situation des droits humains en Iran, ainsi que tous les défenseurs des droits humains à prendre des mesures d’urgence pour sauver les condamnés à mort. Elle demande à la mission internationale d’établissement des faits d’inspecter les prisons en Iran et d’y rencontrer les prisonniers, en particulier les condamnés à mort.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne/CNRI
Le 12 aout 2024
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