Les médias spécialisés dans les droits de l'homme ont rapporté qu'au moins huit prisonniers ont été exécutés tôt lundi matin, le 19 août.
Les rapports indiquent que cinq personnes ont été exécutées dans la prison de Yazd, identifiées comme trois citoyens baloutches et deux ressortissants afghans.
L'Organisation iranienne des droits de l'homme a également signalé l'exécution de trois personnes dans la prison d'Adelabad à Shiraz tôt lundi matin.
Le mardi 8 août, les forces de sécurité de la prison d’Evin ont attaqué des femmes qui s’étaient rassemblées dans le cadre de la campagne « Mardis contre les exécutions » pour protester contre l’exécution de Reza Rasaei. Selon certaines informations, elles auraient été agressées.
Les prisonniers, notant les pressions subies suite à ce raid, notamment l'interdiction de visites et d'appels téléphoniques pour ceux qui ont participé au rassemblement, ont souligné que malgré ces pressions, leur opposition à la peine de mort continuerait.
Golrokh Iraee , prisonnière politique détenue à la prison d'Evin, a également souligné dans une lettre publiée lundi que tous les citoyens « quelle que soit leur position, en tant que militants politiques, critiques ou opposants, et même ceux qui se considèrent apolitiques » doivent condamner la peine de mort et s'y opposer ouvertement.
Le rythme des exécutions s'est accéléré ces derniers mois et, selon les estimations de l'Organisation iranienne des droits de l'homme, basée en Norvège, au moins 87 personnes ont été exécutées dans les prisons iraniennes en un mois seulement après l'élection de Masoud Pezeshkian à la présidence. En incluant les personnes exécutées pendant la campagne électorale, ce chiffre atteint 100.
Récemment, Volker Türk, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, s’est également déclaré préoccupé par la tendance aux exécutions en Iran.
Source: Iran Focus
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire