vendredi 2 août 2024

Le Sénateur canadien Michael Macdonald : Un Iran démocratique marque un pas important vers la stabilité et la justice dans le monde

 Le 1er juillet, lors du Sommet mondial Iran libre 2024 à Paris , le sénateur canadien Michael MacDonald est intervenu en faveur d’un Iran libre et démocratique. Il a souligné la riche histoire de la civilisation perse et a exprimé sa conviction qu’un Iran libéré contribuerait de manière significative à la paix et à la prospérité mondiales.

En rappelant le bilan du régime oppressif depuis 1979, le sénateur MacDonald a souligné les graves violations des droits de la personne, notamment l’exécution d’au moins 120 000 dissidents politiques et l’oppression systématique des femmes. Il a salué la résilience du peuple iranien, en particulier des femmes, dont la résistance reste forte malgré la répression incessante.

Le sénateur MacDonald a soutenu le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) comme une alternative crédible et démocratique au régime actuel. Il a salué le plan en dix points de Maryam Radjavi , qui définit une vision pour un Iran démocratique et laïc qui respecte les droits humains fondamentaux. Ce plan comprend le rejet du régime clérical, la promotion de l’égalité des sexes, la séparation de la religion et de l’État et la création d’un pouvoir judiciaire indépendant.

Il a souligné l’importance du soutien international au CNRI et a exhorté la communauté internationale à rejeter les politiques de complaisance envers le régime iranien. Citant la désignation du CGRI par le Canada comme entité terroriste, le sénateur MacDonald a appelé les autres pays, y compris l’ONU et l’UE, à prendre des mesures similaires pour lutter contre les activités terroristes de l’Iran et soutenir la lutte du peuple iranien pour la liberté.

Le discours du sénateur Michael MacDonald :

Merci, Madame Radjavi, et mes amis d’un Iran libre et démocratique.

Je m’appelle Michael MacDonald. Je suis membre du Sénat canadien depuis 2009, et c’est un réel plaisir de me réunir ici aujourd’hui avec vous tous.

J’ai toujours été un étudiant passionné d’histoire, et l’histoire de cette partie du monde que nous appelons l’Iran est parallèle à celle de la civilisation elle-même. C’est l’un des berceaux de la civilisation, et nous, en Occident, avons toujours apprécié les nombreuses réalisations de la civilisation perse au fil des siècles. Nous savons qu’un Iran libre et démocratique rendrait le monde meilleur.

Nous sommes donc réunis ici dans un objectif commun mais noble : soutenir ceux qui ont consacré leur vie à s’opposer et à renverser le régime théocratique qui terrorise le peuple iranien, finance le terrorisme et favorise l’instabilité dans le monde entier depuis 1979. J’avais 24 ans en 1979, et aujourd’hui j’ai 69 ans, et pourtant la dictature maléfique qui a pris le pouvoir en Iran il y a 45 ans reste en place, au grand malheur de ceux qui vivent sous sa botte et au détriment de ceux de nous qui voulons vivre dans un monde de coexistence pacifique.

Les souffrances du peuple iranien sous le régime théocratique sont tragiques, avec au moins 120 000 personnes ayant été liquidées pour leur opposition politique au gouvernement. Il n’y a que peu de liberté pour quiconque, mais particulièrement pour les femmes qui sont particulièrement victimes d’une oppression implacable.

Cependant, le peuple iranien, et en particulier les femmes iraniennes, n’a pas cédé face à l’oppression du régime. Leur résistance est forte et résiliente. En fait, il est sans doute plus fort aujourd’hui que jamais depuis 1979. Ce sont des gens courageux qui méritent une reconnaissance et un soutien internationaux.

Il n’appartient pas au monde démocratique d’imposer sa volonté politique à l’Iran. Mais il est extrêmement important que la communauté internationale soutienne une alternative viable au régime actuel. Le Conseil national de la Résistance iranienne présente une alternative démocratique et crédible que le monde épris de liberté peut et doit soutenir. Depuis plus de 43 ans, le CNRI fait preuve d’un leadership fort et d’un engagement envers les principes démocratiques. Le plan en dix points du président élu Radjavi propose une feuille de route globale pour un Iran libre et démocratique, mettant l’accent sur les droits fondamentaux, l’égalité des hommes et des femmes et la coexistence pacifique avec un monde démocratique et pluraliste.

L’adoption de ce plan en dix points est essentielle pour surmonter l’impact destructeur du régime actuel et réaliser les aspirations du peuple iranien. Ce programme ouvre la voie à un avenir où l’Iran sera libre, prospère et respectueux des normes internationales, favorisant le potentiel de tous ses citoyens.

Je crois que soutenir le CNRI est crucial pour favoriser un avenir dans lequel l’Iran pourra émerger comme un phare de la démocratie et une force de paix dans la région. L’espoir que représente le CNRI n’a pas d’égal, et le monde démocratique doit être à ses côtés alors qu’il ouvre la voie pour sauver l’Iran des autocrates et des fanatiques qui ont causé tant de dégâts à tant de personnes pendant si longtemps.

Faire respecter le CNRI et rejeter toute forme de dictature sont des étapes vitales pour soutenir la lutte du peuple iranien. Le CNRI a reçu le soutien de plus de 200 membres du Congrès américain, de plus de 500 parlementaires britanniques, de nombreux lauréats du prix Nobel, de plus de 3 600 parlementaires du monde entier et de 125 anciens dirigeants mondiaux.

C’est donc une satisfaction pour moi d’être ici cette année, maintenant que mon pays, le Canada, a finalement déclaré le CGRI entité terroriste. Une évolution, je dois l’ajouter, qui était considérée comme attendue depuis longtemps par la plupart des Canadiens réfléchis. La désignation par le Canada du CGRI comme entité terroriste est une mesure louable, quelque chose que la Résistance iranienne préconise depuis des années. L’ONU, l’UE et ceux de nos alliés qui n’ont pas encore fait de même devraient intervenir et faire également leur part.

Ne rien faire n’est qu’une forme de complaisance et est indéfendable quand on réfléchit à la conduite du gouvernement iranien. La complaisance n’est jamais une solution à la tyrannie et doit être soigneusement évitée. L’audace croissante du régime dans la poursuite de ses opérations terroristes, notamment en Europe, est le résultat direct des politiques de complaisance. La tentative d’assassinat de l’ancien vice-président du Parlement européen, orchestrée par le régime iranien par l’intermédiaire de bandes criminelles, souligne cette dépendance au terrorisme. Ces incidents soulignent la nécessité urgente de mettre fin à l’apaisement. Lorsque les pays libèrent des terroristes condamnés en échange d’otages, ils renforcent la conviction du régime qu’il peut agir en toute impunité.

Je pense qu’il est utile maintenant de nous rappeler le plan en dix points du président Radjavi, car les principes énoncés dans ce plan devraient plaire à tous les peuples et sociétés démocratiques.

Premièrement, le rejet du pouvoir clérical absolu et l’affirmation de la souveraineté du peuple dans une république fondée sur le suffrage universel et le pluralisme.

Deuxièmement, la liberté d’expression, la liberté des partis politiques, la liberté de réunion, la liberté de la presse, y compris Internet. En Iran, cela signifierait la dissolution et la dissolution du CGRI et de toutes les autres patrouilles et institutions répressives dans les villes, villages, écoles, universités, bureaux et usines.

Troisièmement, l’engagement en faveur des libertés et des droits individuels et sociaux conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies. La dissolution de toutes les agences chargées de la censure et de l’inquisition, la poursuite de la justice pour les prisonniers politiques massacrés, l’interdiction de la torture et l’abolition de la peine de mort.

Quatrièmement, la séparation de la religion et de l’État et la liberté pour toutes les religions et toutes les confessions.

Cinquièmement, l’égalité totale entre les sexes dans le domaine des droits politiques, sociaux, culturels et économiques et la participation égale des femmes au leadership politique. Abolition de toute forme de discrimination, droit de choisir librement ses vêtements, droit de se marier et de divorcer librement, et d’accéder à l’éducation et à l’emploi.

Sixièmement, un système judiciaire et juridique indépendant, conforme aux normes internationales, fondé sur la présomption d’innocence, le droit à l’assistance d’un avocat, le droit d’appel et le droit d’être jugé devant un tribunal public. Indépendance totale des juges. L’abolition de la charia des mollahs et la dissolution des tribunaux révolutionnaires islamiques.

Septièmement, l’autonomie et la suppression des doubles injustices contre les nationalités et ethnies iraniennes, conformément au plan du Conseil national de la Résistance iranienne pour l’autonomie du Kurdistan iranien.

Huitièmement, la justice et l’égalité des chances dans les domaines de l’emploi et de l’entrepreneuriat pour tous les Iraniens dans une économie de marché libre avec le rétablissement des droits des cols bleus, des agriculteurs, des infirmières, des cols blancs, des enseignants et des retraités.

Neuf, la protection et la réhabilitation de l’environnement, qui a été dévasté sous le gouvernement actuel.

Et dix, et enfin, un Iran non nucléaire et également dépourvu d’armes de destruction massive. Paix, coexistence et coopération internationale et régionale avec ses voisins immédiats et le monde.

Un Iran gouverné selon de tels principes prospérera sûrement et deviendra un leader en matière de changement positif dans le monde, un rôle qu’il pourrait véritablement remplir, à mon avis, tant que le peuple iranien aura la possibilité de faire l’expérience d’une véritable liberté et des libertés qui ont été leur a été refusé pendant trop longtemps. J’espère que notre rassemblement ici aujourd’hui constitue un pas de plus vers cette liberté, une liberté qui sera bientôt concrétisée.

Merci pour votre temps.

Source : CNRI 

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