Cinq personnes reconnues coupables « d'enlèvement et de vol », dont une jeune fille de 14 ans et une femme enceinte, ont été condamnées à 350 coups de fouet au total par le tribunal pénal de Téhéran.
Selon le quotidien iranien Iran Daily, l’adolescente de 14 ans a été condamnée à 70 coups de fouet et à 20 mois de prison, tandis que les autres personnes poursuivies dans l’affaire, une femme enceinte et trois jeunes hommes, ont été condamnées chacun à huit ans de prison pour enlèvement et six ans de prison et 70 coups de fouet pour vol.
Les peines ont été publiées, samedi, par la 7ème chambre du tribunal pénal de Téhéran.
Ce n'est pas la première fois que le régime condamne un mineur au fouet.
En juillet, le pouvoir judiciaire iranien a condamné un garçon de 17 ans à 100 coups de fouet malgré le retrait des poursuites civiles par la famille de la victime.
L’Iran est le seul pays qui impose des peines sévères à ses citoyens, quel que soit leur âge, et pend même des mineurs délinquants en dépit des condamnations internationales.
Le régime ne considère pas le fouet comme une torture et prononce régulièrement des peines de flagellation pour un large éventail de délits », y compris pour les militants.
Selon des informations recueillies par Iran News Wire, 21 activistes ont été condamnés à coups de fouet en août.
Fin juillet, un chanteur et militant politique kurde arrêté a été fouetté 100 fois en prison. La 110ème chambre du tribunal d’Oroumieh a condamné Peiman Mirzazadeh à deux ans de prison, 80 coups de fouet pour « blasphème » et 20 autres coups de fouet pour « consommation d'alcool ».
Un responsable de la justice de la province d’Ardabil, dans le nord-ouest du pays, a récemment déclaré que 40 personnes avaient été condamnées à la flagellation, la plupart accusées de « trouble à l'ordre public » pour avoir brandi des couteaux en public.
Source : Iran News Wire
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