jeudi 5 mai 2022

LA PERSÉVÉRANCE DES HÉROS DE 1988 EST POUR LE PEUPLE IRANIEN UNE FIERTÉ NATIONALE ET UNE RÉFÉRENCE DE VALEUR

La persévérance des héros de 1988 est pour le peuple iranien une fierté nationale et une référence de valeur

Message à la manifestation des Iraniens à Stockholm

Compatriotes qui réclamez justice pour les prisonniers politiques restés fidèles à leurs convictions et qui ont été massacrés en 1988,

Partisans de la Résistance iranienne qui ravivez la mémoire des victimes extrajudiciaires du fascisme religieux en Iran, et qui manifestez sans répit depuis neuf mois en appelant le monde à juger les bourreaux au pouvoir en Iran, pour leurs crimes contre l’humanité, leurs crimes de guerre et leur génocide,

Sœurs, frères et amis qui avez tenu bon et n’avez pas permis au sinistre ministère du Renseignement des mollahs de faire aboutir ses plans pour détourner et récupérer le contrôle du mouvement de l’Appel à la justice,

Braves patriotes toujours prêts à poursuivre en justice les dirigeants de la dictature religieuse dans notre patrie et qui n’oubliez pas ni ne pardonnez,

Je vous adresse mes plus chaleureuses salutations.

Le massacre de prisonniers politiques à la prison de Gohardacht a été déclaré crime de guerre et crime contre l’humanité, et la peine la plus sévère a été réclamée contre l’un de ses auteurs. Cette annonce n’est qu’une des étapes de votre magnifique campagne de « L’Appel à la justice ». Cependant, c’est le fruit historique du sang versé des prisonniers politiques Moudjahidine du peuple et autres résistants qui ont tenu bon et ont été massacrés à partir d’août 1988.

Le mouvement de « l’Appel à la justice »

Massoud Radjavi [le dirigeant de la Résistance iranienne], a envoyé de nombreuses lettres et télégramme au Secrétaire général de l’ONU dès la fin juillet et août 1988. Dans ces communications, il a révélé le massacre en cours, en particulier le contenu de la fatwa de Khomeiny. C’était douze ans avant que M. Montazeri ne publie le texte de cette fatwa.
À l’époque, l’OMPI et ses partisans ont organisé des manifestations et des grèves de la faim dans de nombreux pays pour informer et inciter l’opinion publique internationale. N’oublions pas qu’un partisan de l’OMPI, Mehrdad Imen, s’est immolé par le feu en signe de protestation lors d’une manifestation à New York en septembre 1988 et en est décédé.
Au cours des 34 dernières années, la Résistance iranienne a organisé des centaines et des milliers de conférences, de manifestations, de rassemblements et de tribunaux populaires symboliques, révélant des documents, des noms de victimes, des tombes anonymes et des fosses communes.

À la mi-juillet 2016, les familles des martyrs et des prisonniers politiques ont publié une déclaration, lançant une nouvelle étape dans le mouvement de l’Appel à la justice. Les activités à l’intérieur de l’Iran pour recueillir de plus amples informations se sont traduites par la publication d’une liste de 5000 des militants de l’OMPI victimes du massacre de 1988.
Le mouvement de l’Appel à la justice a également joué un rôle essentiel dans la défaite du mollah Raïssi lors de la présidentielle du régime en 2017 marquée par le slogan « non au bourreau, non au charlatan ».
La vague de lettres et de plaintes de familles endeuillées de l’intérieur de l’Iran a conduit à des prises de position sans précédent de la part des organes de l’ONU, y compris du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran.

Je dois également mentionner les nombreuses activités politiques et internationales, y compris 30 grandes conférences internationales et de nombreuses déclarations et résolutions parlementaires. Parmi elles, les déclarations de plus de 200 membres des deux Chambres du Parlement britannique et de 60 membres du Parlement européen. La Chambre des communes britannique a adopté la Early Day Motion 448 et le Congrès américain a adopté plusieurs résolutions, projets de loi et déclarations. Les parlements d’autres pays ont également adopté de nombreuses déclarations et résolutions grâce aux efforts sans répit des membres de la Résistance iranienne.

La prison de Gohardacht, un abattoir

Je salue tous les membres du mouvement de l’appel à la justice qui ont déployé des efforts et se sont dévoués au cours des trois dernières décennies. Cela inclut le professeur Kazem Radjavi et tous ceux qui ont été arrêtés et torturés pour avoir recueilli des informations sur le massacre, déposé une plainte ou protesté contre le régime. Je salue également les anciens prisonniers Moudjahidine du peuple et les anciens prisonniers marxistes, qui ont livré des témoignages précis avec des détails irréfutables sur le massacre de 1988 avec un sens profond de responsabilité, fournissant ainsi les documents indispensables à l’acte d’accusation du procureur.

Le tribunal de Stockholm n’a pas encore rendu son verdict définitif sur les poursuites contre le bourreau Hamid Noury. Cependant, ce qui a déjà été prouvé, c’est que le massacre des prisonniers politiques en 1988 sur la fatwa de Khomeiny est un crime contre l’humanité. La Résistance iranienne insiste là-dessus depuis des années pour que le monde l’accepte. Le procureur a réitéré que la prison de Gohardacht s’était transformée en un abattoir à cette époque.
Le point central de l’affaire est la fatwa de Khomeiny ordonnant l’exécution des prisonniers de l’OMPI qui persistaient dans leur convictions. Ces victimes sont des héros qui ont respecté leurs engagements pour la liberté du peuple iranien. Ils ont dit fièrement NON aux bourreaux et ont refusé d’abandonner leur cause et leur organisation. Salut tous ces héros !

Responsables et commanditaires du massacre seront jugés en Iran

Le procès de Stockholm a prouvé également la validité des témoignages des prisonniers de l’OMPI. Il a confirmé que les révélations faites depuis 34 ans par l’OMPI et le Conseil national de la Résistance iranienne sur le massacre sont crédibles. C’est un coup dur porté au régime des mollahs qui n’a cessé de nier l’existence du massacre dès le début.
Le déroulement et les résultats du procès jusqu’à présent signifient que les complots du régime iranien contre le mouvement de l’Appel à la justice ont largement échoué. Les mollahs qui ont d’abord nié le massacre ont cherché à contenir son impact. Au cours des neuf derniers mois, vos rassemblements et manifestations ont joué un rôle déterminant dans cette entreprise.
Vous vous souvenez de la déclaration de la commission de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme du CNRI dans laquelle elle a divulgué l’enregistrement audio d’une conversation entre Moghisseh et Razini. La bande a démontré qu’ils étaient au courant d’un plan pour mettre en œuvre un scénario du ministère du renseignement des mollahs. Le procureur suédois a également déclaré qu’Hamid Noury avait « accepté que Nasserian l’avait prévenu avant de se rendre en Suède ».
Les mollahs et leurs mercenaires s’agitent maintenant devant l’ambassade de Suède à Téhéran. Ils calomnient l’OMPI, convoquent l’ambassadeur, lancent des avertissements successifs, jurent de riposter et font des menaces. Nous disons que le temps viendra pour tous les responsables et les commanditaires de ce crime massif de faire face à la justice en Iran. C’est ce que craignent le plus Khamenei et Raïssi.

L’épopée glorieuse de notre temps

Les meurtriers et mercenaires qui s’imaginaient pouvoir cacher ou banaliser le massacre en détruisant des tombes ou par toutes sortes de mensonges se trompent lourdement.
Ces héros, restés fidèle à leurs convictions, ont dit NON aux bourreaux de Khomeiny au nom de la liberté et se sont dirigés vers la potence en saluant Massoud (Radjavi). Leur persévérance tra ce une glorieuse épopée dans l’histoire de l’Iran. Ceux qui pensent pouvoir détruire cette épopée font une grave erreur.
Ceux qui tentent en vain d’utiliser le martyre de 30 000 prisonniers politiques Moudjahidine du peuple et autres résistants pour conspirer contre l’OMPI et leur leadership se trompent lourdement. L’éclat de cette glorieuse épopée de notre époque, l’énorme sacrifice de ces héros inébranlables, ainsi que leur statut et leur valeur historiques sont pour le peuple iranien une fierté nationale et une référence de valeur. Les mollahs et leurs complices n’ont pu et ne pourront pas la voler ou la dévier.
Le dernier mot revient à Massoud [Radjavi] qui souligne : « L’enquête sur le génocide et les crimes contre l’humanité dans le massacre de prisonniers politiques de 1988, en plus de Gohardacht, devrait être étendue à toutes les prisons d’Iran depuis 1981. Nous et les braves filles et fils d’Iran, promettons aux chefs de bandes, aux bourreaux et aux mercenaires du régime de les traduire devant la cour de justice du peuple iranien.
Gloire aux martyrs !
Vive la liberté !

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