S’adressant à Iran Human Rights, une source informée a déclaré : « Ils ont arrêté Abolfazl Hassan Moradi sur la route de Qom pour transport de drogue en février 2018 et l’ont condamné à mort. »
« Yousef Naderi a également été arrêté il y a environ quatre ans. Il a été reconnu coupable de meurtre au cours d’une dispute sur des différends financiers », a ajouté la source.
Au moment de la rédaction du présent article, ni l’une ni l’autre de ces exécutions n’a été signalée par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.
Selon les informations compilées par Iran Human Rights, au moins 126 personnes ont été exécutées pour des motifs liés à la drogue en 2021, soit cinq fois plus qu’au cours des trois années précédentes. Aucune des exécutions liées à la drogue en 2021 n’a été signalée par des sources officielles.
En 2021, au moins 183 personnes ont été exécutées pour meurtre. Les personnes accusées du terme générique de « meurtre intentionnel » sont condamnées à la peine de qisas (la loi du Talion) indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison d’un manque de gradation dans la loi. Une fois l’accusé condamné, la famille de la victime doit choisir entre la mort comme châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.
Pour en savoir plus sur la loi, les pratiques et les cas d’exécutions en Iran, cliquez ici.
Source : IHR
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire