mardi 10 mai 2022

Un défenseur des droits humains dans un état grave

 Human Rights Watch – Le défenseur des droits humains emprisonné Behnam Mousivand est hospitalisé à l’hôpital Taleghani de Téhéran depuis le 29 avril, a rapporté l’agence de presse des militants des droits humains (Hrana). Selon Hrana, Mousivand a mené une grève de la faim du 19 avril au 5 mai pour protester contre ses conditions de détention. Le jour où Mousivand a entamé sa grève de la faim, des agents de la prison de Rajaï Chahr l’auraient battu pour avoir refusé de porter des menottes.

Selon HRANA, des agents des services du renseignement iranien ont arrêté le défenseur des droits humains à son domicile le 1er février 2018 et l’ont détenu dans le quartier 209 de la prison d’Evine. Mousivand a été libéré sous caution le 19 mars 2018. En septembre 2019, la branche 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamné à cinq ans de prison pour « complot visant à agir contre la sécurité nationale » et à un an de prison pour « activités de propagande contre le régime. »

Selon HRANA, les autorités ont arrêté le défenseur des droits humains, M. Mousivand, en juin 2020 pour qu’il purge sa peine à la prison d’Evine, et en septembre 2020, les autorités l’ont transféré à la prison de Rajaï Chahr à Karaj. Après le début de sa grève de la faim le 19 avril 2022, les autorités l’ont à nouveau transféré à la prison d’Evine le 25 avril.

Le 28 avril, plus de 300 militants iraniens ont exprimé dans une déclaration commune leur inquiétude quant à l’état de santé de Mousivand et à son maintien en détention. Les autorités iraniennes omettent régulièrement de fournir aux prisonniers un accès adéquat aux soins médicaux, mettant ainsi leur santé et leur vie en danger. Au moins trois détenus sont morts en détention depuis le début de l’année 2022, prétendument parce que les autorités n’ont pas fourni en temps voulu des soins médicaux adéquats. 

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