Ces exécutions ont suscité des critiques de la part des défenseurs des droits de l’homme, qui ont appelé le gouvernement à cesser d’appliquer la peine de mort et à se concentrer plutôt sur la réforme du système judiciaire.
Le site d’information Rokna a rapporté que cinq prisonniers ont été exécutés dans la prison de Rajaeeshahr à Karaj, près de Téhéran. Tous avaient été condamnés pour meurtre.
Dans la prison de Qazvin, dans le nord-ouest de l’Iran, deux prisonniers, Shahin Firouzkohi et Ali Daftari, ont été exécutés après avoir été reconnus coupables d’infractions liées à la drogue.
Hanif Khosravi, condamné pour meurtre, a été exécuté dans la prison de Nishabour, dans le nord-est de l’Iran.
Dans le sud du pays, les autorités ont procédé aux exécutions de deux prisonniers baloutches, Al-Mohammed Shirzaei Barahui et Hassan Zarei, dans la prison de Minab pour des délits liés à la drogue.
Par ailleurs, trois prisonniers de la prison de Qezel Hesar à Karaj et quatre prisonniers de la prison de Khorin à Varamin ont été transférés à l’isolement. Les défenseurs des droits de l’homme ont déclaré qu’ils avaient été condamnés à mort pour des délits liés à la drogue.
Selon l’organisation Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège, et l’association française Ensemble contre la peine de mort (ECPM), les autorités iraniennes ont effectué au moins 582 exécutions en 2022, soit 75 % de plus que l’année précédente.
Le nombre d’exécutions de l’année dernière est le plus élevé depuis 2015 et dépasse largement le chiffre de 333 enregistré en 2021.
Source : Iran Wire
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