Le système judiciaire iranien a exécuté une autre femme. L’identité de la femme exécutée à la prison centrale d’Ispahan le samedi 21 octobre 2023 n’a pas été obtenue à l’heure où nous écrivons ces lignes.
La femme, originaire du comté de Daran, était détenue à la prison de Dowlatabad. Elle a été transférée à la prison centrale d’Ispahan, également connue sous le nom de prison de Dastgerd, pour son exécution. Elle a été pendue à l’aube du samedi 21 octobre 2023, en même temps qu’un Baloutche nommé Davoud Jalali.
Il s’agit de la 220e femme exécutée en Iran depuis 2007, et de la 17e femme exécutée en 2023, à ce jour, selon les données compilées par la Commission des femmes du CNRI.
Jusqu’à présent, Ebrahim Raïssi a exécuté 6 femmes de plus chaque anné
Le nombre d’exécutions en Iran a considérablement augmenté depuis plus de 2 ans, lorsque Ebrahim Raïssi a pris ses fonctions de président des mollahs en août 2021.
D’après les données compilées par la Commission des femmes du CNRI, 118 femmes ont été exécutées en Iran entre août 2013 et août 2021, lorsque Hassan Rouhani était au pouvoir. Cela représente une moyenne de 15 femmes exécutées par an.
Cependant, sous Ebrahim Raïssi, 42 femmes ont été exécutées entre août 2021 et août 2023. Cela fait une moyenne de 21 femmes par an, soit 6 femmes de plus exécutées chaque année par rapport à l’ancien président du régime.
Le record mondial des exécutions de femmes
Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.
La Commission des femmes du Conseil national de la résistance iranienne a compilé les noms de ces femmes dans une liste intitulée “Liste des femmes exécutées en Iran depuis 2007“.
Aucun gouvernement au monde n’a exécuté autant de femmes. Cette liste ne tient pas compte des dizaines de milliers de femmes exécutées en Iran pour des motifs politiques.
Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.
La commission des femmes du CNRI a déjà indiqué que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs étaient victimes de violences domestiques à l’encontre des femmes et avaient agi en état de légitime défense.
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