Les médias officiel ont rapporté l’exécution d’un homme non identifié pour meurtre dans la prison de Khoy.
Selon IRIB (Islamic Republic of Iran Broadcasting), un homme a été exécuté dans la prison de Khoy, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, le 24 octobre. L’homme, identifié seulement comme A.M., a été condamné à une peine de qisas (la loi du Talion) pour meurtre. Il aurait commis un meurtre à l’aide d’une arme à feu.
Naser Atbati, procureur de la province d’Azerbaïdjan occidental, a déclaré : « Le condamné avait commis un meurtre en 2014 et la sentence a été exécutée à la suite de la demande de la peine de qisas formulée par le plaignant.
Les personnes accusées de « meurtre intentionnel » sont condamnées à une peine de qisas indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison de l’absence de gradation dans la loi. Une fois l’accusé condamné, la famille de la victime doit choisir entre la mort en guise de châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.
Le Baloutche Hayatollah Eiduzehi exécuté à Kerman
Hayatollah Eiduzehi, un Baloutche condamné à mort pour des accusations liées à la drogue, a été exécuté à la prison centrale de Kerman.
Selon Hal Vash, un Baloutche a été exécuté dans la prison centrale de Kerman le 25 octobre. Il s’agirait de Hayatollah Eiduzehi, 30 ans, originaire de Zahedan, et il avait été condamné à mort pour des accusations liées à la drogue.
Des sources informées ont déclaré : « Hayatollah avait été arrêté pour des accusations liées à la drogue à Kerman il y a cinq ans, mais aucune drogue n’avait été trouvée. Il a nié les accusations devant le tribunal, mais le tribunal révolutionnaire l’a condamné à mort. Il a reçu une dernière visite de sa famille la veille ».
À l’heure où nous écrivons ces lignes, son exécution n’a pas été signalée par les médias nationaux ni par les autorités iraniennes.
Les minorités ethniques, les Baloutches en particulier, sont largement surreprésentées dans le nombre d’exécutions en Iran. En 2022, au moins 174 membres des minorités baloutches, dont trois femmes, ont été exécutés dans 22 prisons iraniennes, ce qui représente 30 % de l’ensemble des exécutions. Les Baloutches ne représentent que 2 à 6 % de la population iranienne. En outre, au moins 274 Baloutches ont été exécutés pour des accusations liées à la drogue depuis 2021, soit 40 % de l’ensemble des exécutions liées à la drogue au cours de cette période.
Les exécutions liées à la drogue n’ont cessé d’augmenter chaque année au cours des trois dernières années. Au moins 305 personnes ont été exécutées pour des motifs liés à la drogue entre le 1er janvier et le 10 octobre 2023, soit une augmentation de 69 % par rapport à la même période en 2022, et le nombre d’exécutions liées à la drogue en 2023 a été près de 20 fois supérieur à celui de 2020.
Le nombre d’exécutions liées à la drogue a considérablement chuté en 2018 à la suite d’un amendement de 2017 aux lois antidrogue. Par conséquent, le nombre d’exécutions liées à la drogue a oscillé entre 24 et 30 par an entre 2018 et 2020. L’amendement a été annulé dans la pratique en 2021, lorsque le nombre d’exécutions a été multiplié par dix, passant à 126 en 2021 et doublant à nouveau en 2022, avec 256 exécutions liées à la drogue. Le 13 septembre 2023, l’IHRNGO a fait état d’une augmentation de 94 % du nombre d’exécutions liées à la drogue au cours de l’année qui a suivi le début du mouvement « Femme, vie, liberté » en septembre 2022.
Jalil Seyed Rezaei exécuté à Qazvin
Jalil Seyed Rezaei, un homme condamné à une peine de qisas (la loi du Talion) pour meurtre, a été exécuté à la prison centrale de Qazvin.
Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, un homme a été exécuté à la prison centrale de Qazvin le 25 octobre. Son identité a été établie comme étant celle de Jalil Seyed Rezaei, 40 ans, qui avait été condamné à la qisas pour meurtre.
Des sources informées ont déclaré : « Jalil Seyed Rezaei était père d’un enfant et avait été arrêté il y a trois ans. Il était vendeur de voitures avant son arrestation ».
À l’heure où nous écrivons ces lignes, son exécution n’a pas été signalée par les médias nationaux ni par les autorités iraniennes.
Les personnes accusées de « meurtre intentionnel » sont condamnées à une peine de qisas (la loi du Talion), indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison de l’absence de gradation dans la loi. Une fois l’accusé condamné, la famille de la victime doit choisir entre la mort en guise de châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.
Source : IHR/CSDHI
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