La déclaration des représentants de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe :
Nous, soussignés ;
Nous exprimons notre solidarité avec les jeunes, les femmes et les filles iraniennes qui, en septembre 2022, ont courageusement lancé des manifestations à travers le pays pour réclamer la liberté. Ces manifestations ont résonné comme un appel au changement, à la fin de l’oppression et à l’établissement d’un système de gouvernement démocratique.
Nous dénonçons la répression violente de ces manifestations, qui a fait plus de 750 morts, des dizaines de milliers d’arrestations et une augmentation du nombre d’exécutions.
Le régime iranien, outre la répression interne, recourt à la désinformation, au terrorisme et aux cyberattaques pour faire taire les dissidents iraniens au-delà de ses frontières. Le comportement agressif envers l’Albanie et les 2 500 dissidents iraniens appartenant à l’opposition OMPI résidant à Achraf III, y compris les menaces de cyberattaques et la diffusion de désinformation, doit être condamné sans équivoque par tous les gouvernements européens.
Nous exhortons vivement l’Albanie à sauvegarder les droits fondamentaux des résidents d’Achraf, y compris la liberté d’expression et de réunion, conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Dans sa lettre au vice-président du Parlement européen en avril 2016, le Premier ministre albanais a confirmé que « l’Albanie est pleinement engagée et déterminée à garantir aux réfugiés iraniens tous les droits stipulés dans la Convention de Genève de 1951, la Convention européenne des droits de l’homme et les conventions internationales. »
L’Europe ne peut faire de compromis sur les valeurs consacrées dans ces conventions, notamment la liberté d’expression et de réunion.
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