· Le Conseil de sécurité de l’ONU doit mettre à l’ordre du jour la punition du régime répressif des mollahs
La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) exprime ses condoléances pour la mort d’Armita Geravand, qui fait suite et répète le meurtre de Jina Mahsa Amini par des agents du pouvoir. Elle considère clairement Khamenei, le guide suprême des mollahs, son président Ebrahim Raïssi, son chef du judiciaire Gholam-Hossein Mohseni-Ejeï, et son maire de Téhéran, comme responsables de ce meurtre. Un crime qui provoque la colère de tout le peuple iranien, en particulier des femmes. La Commission des Femmes du CNRI demande à la Mission internationale d’établissement des faits de l’ONU d’enquêter sur ce crime.
En raison de l’expérience de Jina Amini, et redoutant une explosion de colère de la population, le régime inhumain des mollahs tente d’empêcher de dissimuler la vérité en diffusant de fausses nouvelles pour tromper l’opinion. Il exerce aussi des pressions sur la famille de la jeune victime et sur son entourage. Depuis hier soir et avant l’annonce de la mort d’Armita, les forces répressives a encerclé l’hôpital Fajr où elle était admise pour empêcher toute protestation.
Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a déclaré qu’une fois de plus, le fascisme religieux en Iran nous a enlevé une jeune fille innocente sous prétexte qu’elle était mal-voilée. Les forces répressives veulent empêcher les gens de se révolter, mais elles ignorent que le peuple et la jeunesse en Iran, en particulier les filles et les femmes, sont déterminés à renverser le régime des mollahs et à le remplacer par la démocratie et la souveraineté populaire.
Mme Radjavi a rappelé la démagogie de la tyrannie religieuse, avant d’ajouter que les politiques et les actions inhumaines des mollahs contre les femmes n’ont aucun rapport avec l’islam et ne leur servent qu’à maintenir en place leur régime cruel. Non à la religion obligatoire, non au gouvernement obligatoire et non au voile obligatoire !
La commission des Femmes du CNRI appelle le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Iran, la rapporteuse spéciale sur les violences faites aux femmes et l’ensemble des défenseur.e.s des droits des femmes à condamner et à protester contre la répression et la discrimination brutales et systématiques visant les femmes et les filles en Iran. Le Conseil de sécurité des Nations Unies doit mettre à son ordre du jour la punition du régime répressif des mollahs.
Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 octobre 2023
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