Pour tout observateur avisé il est évident que le personnage à la tête de l’État terroriste à Téhéran, connu pour implication dans le terrorisme mondial, est profondément préoccupé par la réaction internationale à l’égard de son régime. Surtout compte tenu des étincelles des soulèvements en cours en Iran et de l’attention internationale croissante portée à la menace que ce régime représente pour la paix et la stabilité régionale.
Les analystes décrivent le régime belliciste du Guide suprême comme une pieuvre, avec son commandement central à Téhéran et son influence s’étendant comme des tentacules à divers pays du Moyen-Orient et même au-delà.
Concernant les incitations délibérées de Khomeiny, fondateur du régime, au bellicisme régionale et notamment la guerre Iran-Irak, les médias iraniens ont récemment rapporté les propos de Mohammad Javad Mozaffar, ancien directeur des relations publiques des médias étrangers pendant la guerre Iran-Irak : « Le 17 avril 1980, tout à coup, l’Imam a annoncé : « Oh, les tribus irakiennes, rebellez-vous ! Renversez cet homme ! Oh, armée irakienne, venez organiser un coup d’État, renversez cet homme !’ Quand a-t-il fait cela ? Le 17 avril 1980, cinq mois avant le début de la guerre. »
Mozaffar a ajouté dans son interview télévisée le 29 septembre: « L’establishment au pouvoir a salué la guerre sur la base d’une analyse erronée et ils avaient tort. En fait nous poussions à la guerre avec nos slogans, nos provocations et nos actions. En vérité, l’Imam et nos estimés dirigeants croyaient que si le peuple irakien le voulait, il renverserait Saddam ! Quel genre de logique est-ce cela ? »
Contrairement à ce que cet initié du régime a qualifié d’« analyse erronée », la stratégie de Khomeini était fondamentalement motivée par un calcul funeste et la population iranienne en a payé un lourd tribut. La guerre, en plus de gaspiller l’énergie considérable libérée par la révolution antimonarchique, garantissait la « sécurité » et la pérennité du régime. Il servait de façade trompeuse et de bouclier écrasant. Khomeiny n’a pu maîtriser les forces révolutionnaires, avec l’OMPI en première ligne, qu’en mobilisant les masses pour la guerre.
La propension de Khomeini à la guerre et son ambition d’étendre sa domination ont commencé avec l’Irak mais ne se sont pas arrêtées là. Comme l’affirmèrent par la suite son successeur Khamenei : « La guerre a élargi nos frontières… »
L’un des amis du régime, un religieux nommé Issa Tabatabai, considéré comme l’envoyé de Khamenei au Liban, a récemment révélé dans une interview accordée à l’agence de presse officielle IRNA, le 14 septembre, que Khomeini avait personnellement approuvé le bombardement de la caserne des Marines américains à Beyrouth en Octobre 1983.
La belligérance et les actes de terrorisme ont persisté après Khomeiny, comme l’ont reconnu ses successeurs : depuis l’attentat à la bombe contre les tours de Khobar en Arabie Saoudite jusqu’à l’attentat à la bombe contre l’AMIA à Buenos Aires, et au-delà.
Khamenei a développé ce point en utilisant l’expression « profondeur stratégique » : « Si nous ne nous engageons pas aujourd’hui dans des guerres en Irak, en Syrie et au Liban, nous devons affronter demain l’ennemi (ce qui signifie le soulèvement du peuple et de la jeunesse rebelle) sur le terrain dans les rues des villes iraniennes. »
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