mardi 10 octobre 2023

Série d’infographies sur la peine de mort en Iran en 2023

– À l’occasion de la Journée mondiale et européenne contre la peine de mort, l’Observatoire iranien des droits de l’homme (IranHRM) demande instamment à la communauté internationale de prendre des mesures décisives pour mettre fin aux exécutions actuelles en Iran.

Exécutions en Iran depuis janvier 2023

Le 10 octobre 2023, le nombre d’exécutions par le régime iranien a dépassé les 550. 550 personnes ont été privées de leur droit à la vie.

Iran : Premier bourreau de femmes au monde


Le nombre de femmes exécutées s’élève à 16, et l’Iran reste le premier pays exécuteur de femmes dans le monde. L’année précédente, l’Iran s’est arrogé le titre de plus grand bourreau de femmes au monde en exécutant au moins 15 femmes en 2022. Selon le rapport d’Amnesty International, 24 femmes ont été exécutées dans le monde en 2022, dont 15 en Iran.

13 prisonniers politiques ont été exécutés en 2023


Treize prisonniers politiques ont subi la peine de mort en 2023, soit presque deux fois plus qu’en 2022, en moins d’un an. Plus de la moitié d’entre eux étaient des manifestants arrêtés lors du soulèvement national de 2022.

Le nombre de prisonniers politiques exécutés en 2022 était de sept. Sous la pression de l’opinion publique nationale et internationale, le régime iranien a été contraint de prononcer des peines d’emprisonnement de longue durée au lieu de procéder à des exécutions.

Le nombre de prisonniers politiques victimes de la peine de mort en 2022 était de sept. Sous la pression de l’opinion publique nationale et internationale, le régime iranien a été contraint de prononcer des peines d’emprisonnement de longue durée au lieu de procéder à des exécutions.

L’Iran Human Rights Monitor (IranHRM) appelle les Nations unies, l’Union européenne et leurs pays membres à ne pas rester silencieux face à ces exécutions. Il condamne ces massacres approuvés par le gouvernement et exige une action immédiate et concrète pour mettre fin à cette effusion de sang.

Le silence face à ces crimes commis par le régime iranien constitue une violation des droits de l’homme les plus fondamentaux et des normes démocratiques.

Source : Iran HRM/ CSDHI 

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