Il a déclaré : « Le phénomène OMPI à lui seul, c’est-à-dire Masoud et Maryam Radjavi et leur groupe, constitue une menace importante pour le régime… Ils sont maintenant profondément ancrés dans tous les ministères et poursuivent activement leurs missions ».
Cet aveu sincère d’un haut responsable et ancien commandant des pasdarans, qui connaît l’OMPI depuis le lendemain de la révolution de 1979, souligne le potentiel de l’organisation à bouleverser le régime de l’intérieur. Une telle affirmation, venant d’un initié, amplifie les craintes profondes du régime concernant le pouvoir de l’OMPI de détrôner le pouvoir des mollahs.
Les remarques de l’ancien commandant des pasdarans, Saeed Ghasemi, ont également démenti le discours du régime selon lequel l’OMPI dépendait de l’Irak de Saddam Hussein pour son soutien. Cela suggère que les accusations incessantes du régime concernant l’association de l’OMPI avec l’ancien gouvernement irakien étaient largement sans fondement. L’essence de l’aveu de Ghasemi est la prise de conscience par les hauts gradés de l’IRGC que de telles allégations, souvent répétées par leurs alliés étrangers, sont largement infondées.
L’ancien commandant des pasdarans a souligné que la menace de l’OMPI n’est pas une relique du passé. Au contraire, ils sont profondément imbriqués dans la structure bureaucratique actuelle de l’Iran et mettent en œuvre leurs programmes aujourd’hui encore.
Un examen plus approfondi des déclarations de l’ancien commandant des pasdarans, Saeed Ghasemi, permet de mieux comprendre que l’OMPI n’a pas eu besoin de la guerre d’Irak comme catalyseur pour défier le régime. Au contraire, c’est le fondateur du régime, Ruhollah Khomeini, qui a considéré la guerre comme une distraction nécessaire, la décrivant comme une « bénédiction divine », pour détourner l’attention de l’influence croissante de l’OMPI.
Il perçoit l’OMPI comme une entité indépendante susceptible de renverser son pouvoir. C’est pourquoi il a mis en place une vaste machinerie d’État, allant du ministère du Renseignement aux ambassades étrangères, pour mener une campagne implacable contre l’OMPI, tant au niveau national qu’international.
Lors des soulèvements nationaux de 2017, 2019 et 2022, Khamenei a insinué à plusieurs reprises l’implication de puissances étrangères, tentant ainsi de discréditer les manifestations. Cependant, comme le suggèrent les révélations de l’ancien commandant des pasdarans, Saeed Ghasemi, les échelons supérieurs du régime reconnaissent la capacité innée de l’OMPI, indépendamment de toute influence étrangère, à défier et potentiellement à renverser le régime.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
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