Amir Arsalan a été arrêté lors des manifestations nationales de 2022, et sa famille a ignoré pendant plusieurs semaines le lieu où il se trouvait. Après son arrestation, cet adolescent a été envoyé au centre de correction et de réhabilitation pour mineurs de Chiraz. Pendant ses deux mois de détention, il a subi des tortures physiques et psychologiques de la part des forces de sécurité.
À la suite des tortures physiques, il souffrait de graves douleurs au cou, même après sa libération. Il a également dû faire face aux conséquences psychologiques des tortures qu’il avait subies. Des cauchemars l’empêchaient de dormir. Amir Arsalan a très peu parlé après sa libération et il ne s’est pas ouvert sur les détails des tortures qu’il avait subies.
Il s’intéressait beaucoup au rap et avait même enregistré une chanson. Cependant, il n’a pas pu interpréter la version finale de la chanson après avoir été enlevé par les forces de sécurité.
Les conséquences négatives de la détention de mineurs sont très préoccupantes. Amir Arsalan n’est pas le seul manifestant adolescent à avoir eu recours au suicide. Par exemple, Arshia Emam-Qolizadeh, un adolescent de 16 ans, s’est également suicidé peu après avoir été libéré.
Lors des manifestations nationales de 2022, l’un des interrogateurs a dit à l’un des manifestants détenus : « Nous ne vous tuerons pas, mais nous vous ferons quelque chose pour que vous vous suicidiez ».
Source : Iran HRM/ CSDHI
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