Reza Rasaei est un citoyen kurde et un adepte du Yarsanisme. Malgré l’absence de preuves et de documents attestant de sa culpabilité, ce verdict de Moharebeh a été rendu sous la pression du chef du pouvoir judiciaire du régime iranien. Pendant toute la durée de sa détention, Reza Rasaei a été privé de ses droits fondamentaux, notamment de l’accès à une représentation juridique et à des visites en personne.
Le pouvoir judiciaire iranien a inculpé Reza Rasaei de Moharebeh. Il tient également ce jeune homme pour responsable du meurtre de Nader Beirami. L’État a également condamné M. Rasai pour avoir agi contre la sécurité nationale et tenté d’échapper à la police. Depuis son arrestation, M. Rasai a été soumis aux tortures les plus brutales. Les tortionnaires ont cassé les orteils et les côtes de Reza pour le forcer à avouer le meurtre.
Selon un témoin, au moment où Nader Beirami a été tué et que la foule l’a entouré, Reza s’est tenu à côté de moi avec une pancarte. Il s’est avancé pour voir ce qui s’était passé. J’avais récemment été battu et blessé. Reza voulait être à mes côtés et m’aider. Il n’était pas du tout impliqué. Ils l’ont reconnu parce qu’il avait déjà fait campagne pour la libération de son cousin (le fils de son oncle) qui avait des activités politiques. Ils l’ont donc arrêté immédiatement.
La minorité Ahl-e Haqq en Iran n’est pas reconnue comme une religion indépendante par la Constitution du régime. Ses membres sont privés de nombreux droits politiques et sociaux.
Iran Human Rights Monitor (IranHRM) attire l’attention de la communauté internationale sur le fait que le système judiciaire iranien prononce hâtivement des condamnations à mort à l’encontre de manifestants alors que la guerre au Moyen-Orient fait la une des journaux. Les organisations de défense des droits de l’homme devraient prendre des mesures appropriées pour empêcher le régime de perpétrer ses crimes.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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