Des milliers de condamnés croupissent dans le couloir de la mort après avoir été privés d’un procès équitable et d’une procédure régulière.
Les militants des droits humains en Iran (HRA) ont donné ces chiffres dans leur rapport annuel sur les exécutions en Iran, publié le 10 mars, à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort.
Le rapport indique que sept des pendaisons signalées entre octobre 2022 et octobre 2023 ont été effectuées en public (1,06 %).
Dix-sept des personnes identifiées étaient des femmes, soit une baisse de 15 % par rapport à la période précédente, et l’une d’entre elles avait moins de 18 ans au moment du crime présumé.
Selon le rapport, 56,6 % des personnes exécutées avaient été condamnées pour des infractions liées à la drogue, 35 % pour meurtre et 2,6 % pour viol.
Les exécutions en Iran ont augmenté de près d’un quart au cours de l’année écoulée
La province d’Alborz, où se trouvent « trois prisons surpeuplées », a connu le plus grand nombre d’exécutions (15,33 %), suivie par le Sistan-Baloutchistan (11,53 %) et Kerman (8,65 %).
Pas moins de 63 % des exécutions confirmées par HRANA n’ont pas été annoncées par des sources officielles iraniennes.
Source : Iran Wire/ CSDHI
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