Saleh Nikbakht a été inculpé après que le ministère du renseignement eut déposé une plainte contre lui parce qu’il avait évoqué l’affaire de Mahsa Amini lors d’interviews accordées à des médias. Il a été condamné mardi par le tribunal révolutionnaire islamique, selon les informations envoyées à VOA.
La mort de Mahsa Amini a déclenché des mois de manifestations antigouvernementales. La police iranienne a déclaré qu’elle avait été victime d’une crise cardiaque pendant sa détention, mais sa famille conteste cette affirmation. Les autorités iraniennes ont rejeté la demande de la famille, qui souhaitait qu’un comité de médecins indépendants enquête sur sa mort.
M. Nikbakht avait en outre demandé que la cause de la mort de Mahsa Amini soit réévaluée par « cinq des douze médecins éminents du pays », comme l’avait proposé sa famille.
Ali Rezaei, un avocat représentant Nikbakht, a insisté sur le fait que les déclarations de son client étaient fondées sur ses « obligations légales en tant qu’avocat » et qu’il n’avait commis aucun acte répréhensible.
Source : VOA/ CSDHI
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