Selon les informations reçues par Iran Human Rights Monitor (IranHRM), Armita Gravand est originaire de Kermanshah mais réside à Téhéran. Elle est étudiante au lycée Urvat ol-Vosgha. Elle a été frappée à la tête dans le métro de Téhéran le dimanche 1er octobre avant midi, puis transférée à l’hôpital Fajr de Téhéran, dans le quartier de Nirohawai, sous un strict contrôle de sécurité. L’hôpital Fajr est affilié à l’armée du gouvernement iranien.
L’étudiante, Armita Gravand, est restée dans le coma depuis cette date jusqu’à aujourd’hui. Selon une source fiable, elle est soumise à des mesures de sécurité strictes à l’hôpital Fajr, où elle ne peut recevoir aucune visite, même de sa propre famille. Hier, le 2 octobre, une journaliste nommée Maryam Lotfi s’est rendue à cet hôpital pour préparer un reportage et a été immédiatement arrêtée par les forces de sécurité.
Bien que Mme Lotfi soit journaliste pour le journal Shargh, la préparation de l’article a été approuvée à l’avance, mais hier, elle a passé des heures en détention et a finalement été libérée en raison de la couverture médiatique de cette affaire.
D’autre part, après deux jours sans nouvelles de la famille de l’étudiante, Armita Gravand, les forces gouvernementales iraniennes ont organisé à la hâte une interview télévisée avec ses parents aujourd’hui. Lors de cet entretien, sa mère a exprimé ses craintes que sa fille ait perdu connaissance à la suite d’une hypotension soudaine et se soit cogné la tête contre le sol, tombant finalement dans le coma.
La vidéo publiée raconte l’histoire du contrôle de sécurité strict exercé sur ses parents, Bahman Gravand et Shahin Ahmadi. Afin d’empêcher toute information, ils ont forcé la famille à ne pas dire la vérité.
Depuis 14 heures aujourd’hui, mardi 3 octobre, des officiers de l’unité spéciale et des agents en civil, craignant les rassemblements et les protestations de la population, sont postés dans la zone du carrefour Nirouhawai et Coca-Cola à Téhéran et dans la rue menant à l’hôpital Fajr, et l’atmosphère de la zone de Nirouhawai est hautement contrôlée.
La vidéo diffusée dans le métro de Téhéran montre le moment où l’étudiante, Armita Gravand, est entrée dans le train avec certaines de ses amies qui ont enlevé leurs Wimples et sont entrées dans le train. La scène suivante, après la coupure de la vidéo, montre le moment où elle s’est évanouie à l’extérieur du wagon, mais aucune image de l’intérieur du wagon et des événements qui ont conduit à sa perte de connaissance n’a été publiée.
Il a été rapporté que toutes les rames du métro de Téhéran sont équipées de caméras installées à l’intérieur des wagons. Le système de métro pourrait potentiellement disposer d’un enregistrement vidéo complet du voyage d’Armita Gravand, depuis le moment où elle est entrée dans le métro jusqu’à celui où elle en est sortie. Toutefois, aucune image ou séquence provenant de l’intérieur du métro de Téhéran n’a été diffusée jusqu’à présent.
Source : Iran HRM/CSDHI
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