Bien que Raïssi se soit abstenu de préciser qui sont ces « éléments malveillants », les orateurs de la prière du vendredi dans tout le pays ont éclairé ses préoccupations. Dans la province d’Ilam, un orateur choisi par le guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, a souligné la nécessité pour les éducateurs de « mettre en évidence les vérités contre les pensées perverses qui inondent les jeunes afin de s’assurer que les opposants à la révolution ne puissent pas influencer les étudiants ».
Faisant écho à ce sentiment, l’orateur des prières du vendredi à Kish a attribué les perturbations sociétales de l’année dernière au monde virtuel, conseillant aux familles de superviser les activités en ligne de leurs enfants pour les empêcher de succomber à des influences extérieures.
Faisant écho à ce sentiment, l’orateur des prières du vendredi à Kish a attribué les perturbations sociétales de l’année dernière au monde virtuel, conseillant aux familles de superviser les activités en ligne de leurs enfants pour éviter qu’ils ne succombent à des influences extérieures.
À Tabriz, un autre orateur s’est exprimé sur le début du semestre universitaire, soulignant que les inquiétudes actuelles découlent des conséquences culturelles des perturbations de l’année dernière. « Il est essentiel de reconnaître ces préoccupations de manière réaliste et d’élaborer des stratégies en conséquence », a-t-il conseillé.
Dans le même ordre d’idées, l’agence de presse officielle Moj a rapporté le 21 septembre que le ministre de l’éducation avait annoncé un changement dans l’administration de 20 000 écoles. En outre, des plans de « transformation » de 7 000 écoles sont en cours, et des changements dans 5 000 d’entre elles sont prévus pour cette année scolaire.
Le 12 septembre, le directeur général de la protection universitaire contre le djihad a déclaré, selon l’agence de presse officielle ISNA, qu’il existait une menace imminente de la part d’adversaires visant toutes les couches de la société, en particulier les étudiants. « Les perturbations ont été principalement provoquées par les Moudjahidines du peuple iranien (OMPI) », a-t-il déclaré.
Cette série d’événements met en évidence le malaise croissant de Khamenei face aux activités rebelles potentielles dans les établissements d’enseignement. Son appel à la « transformation » des écoles et des universités est le signe d’une crainte plus générale de soulèvements.
L’augmentation notable des mesures de sécurité visant les centres universitaires souligne les inquiétudes du régime. Même les « cafés » locaux adjacents aux universités font désormais l’objet d’une surveillance accrue.
Qualifiées de « deuxième révolution culturelle », ces stratégies de protection sont menées par le Conseil national de sécurité, sous la direction d’Ahmad Vahidi, ancien chef de la tristement célèbre Force Qods des pasdarans et ministre de l’intérieur en exercice. L’ensemble de ces manœuvres révèle la profonde appréhension de Khamenei à l’égard d’éventuels bouleversements, en particulier au sein de la population jeune des établissements d’enseignement.
Source : Stop Fundamentalism/ CSDHI
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