Les prisons participantes, dont Evine, Ghezel Hesar, et les prisons de villes comme Téhéran, Mashhad et Shiraz, sont unies dans leur position contre le recours croissant du régime iranien aux exécutions comme outil de répression. Dans leur déclaration puissante, les prisonniers ont condamné les actions barbares du régime, notant que le pouvoir judiciaire renvoie désormais des dossiers demandant l’amputation des mains de huit voleurs présumés à Téhéran. « Cela se moque et piétine les lois internationales relatives aux droits de l’homme », peut-on lire dans le communiqué, « une tentative claire de réprimer la dissidence et de prévenir d’éventuels soulèvements ».
Les prisonniers ont souligné le besoin urgent d’une attention mondiale, car la grève de la faim dure depuis plus de huit mois. « Nous résistons à ces condamnations à mort inhumaines, quelles que soient les accusations portées contre nous, pour donner la parole aux condamnés à mort. » La campagne a acquis une reconnaissance internationale, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur l’Iran, Mme May Sato, reconnaissant son importance dans ses récentes remarques. Cependant, les prisonniers ont appelé à une action plus décisive : « Nous appelons Mme Sato, le Conseil des droits de l’homme et tous les organismes internationaux de défense des droits de l’homme à prendre des mesures immédiates et plus fortes pour arrêter la machine à tuer du régime. La vie d’innombrables prisonniers sans défense en dépend.»
Leur message reflète une profonde détermination à poursuivre leur combat malgré la brutalité implacable du régime. « Nous ne leur permettrons pas de nous faire taire par la peur. « Notre résistance est notre meilleure arme », ont déclaré les prisonniers, soulignant l’esprit qui anime leur grève de la faim continue face au danger. Ce mouvement, porté par le courage des prisonniers politiques, est un cri de ralliement pour la justice dans une nation en proie aux horreurs de la machine d’exécution du régime.
Alors que le régime iranien fait face à une pression croissante tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des murs des prisons, la campagne qui a duré 38 semaines témoigne de l’esprit de résistance inébranlable. Il appelle la communauté internationale à intervenir, non seulement pour sauver la vie des personnes en danger, mais aussi pour contester les crimes contre l’humanité perpétrés par le régime. Ce n’est que par une action collective que le monde pourra être solidaire du peuple iranien et faire face aux atrocités du régime.
Source: NCRI
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