Mahsa Jalal Badii a été transférée à la prison de Lakan à Racht, une ville du nord de l’Iran, le dimanche 13 octobre 2024, après avoir été convoquée à la chambre d’exécution du tribunal révolutionnaire de Racht pour commencer à purger sa peine de 3 ans et 6 mois d’emprisonnement.
Née en 1985, Mahsa Jalal Badii réside à Racht et est mère d’un adolescent. Elle a été condamnée à une peine d’emprisonnement pour avoir lu et partagé des contenus scientifiques. Cette mère célibataire a été arrêtée le 13 mai 2024 par les forces de sécurité à Racht et libérée sous caution après 6 jours de détention.
Plus tard, la troisième section du tribunal révolutionnaire de Racht a condamné Mahsa Jalal Badii pour « propagande contre le régime “ à 7 mois et 16 jours de prison, ainsi qu’à 3 ans et 6 mois de prison pour ” activités éducatives et promotionnelles jugées contraires à la loi islamique ». Sa condamnation est également assortie d’une interdiction de 10 ans d’exercer ses droits sociaux.
En vertu de l’article 134 du code pénal du régime clérical, qui prévoit l’application de la peine la plus sévère en cas de condamnations multiples, la peine d’emprisonnement de 3 ans et 6 mois de la journaliste sera pleinement appliquée.
Le tribunal a motivé sa condamnation par ses activités en ligne jugées « incompatibles avec les principes islamiques », la conversion de livres interdits en fichiers audio en vue de leur diffusion, ainsi que son soutien à des personnalités politiques et aux manifestations nationales de 2022.
Source: CNRI Femmes
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