Confronté à la crise de son renversement et redoutant la colère populaire, Khamenei multiplie frénétiquement les exécutions de prisonniers.
Ce 23 octobre 2024, les bourreaux de Khamenei ont mis à mort quatre prisonniers à la prison centrale de Karadj et quatre autres, dont Mohammad Koushki, 25 ans, Babakhan Jafari, 65 ans, et Arman Nasserzadeh, 33 ans, à la prison de Qezelhessar de la même ville, ainsi qu’un condamné du nom d’Armine Aghcheli à Gorgan. Le 22 octobre, Mehdi Cheraghi, 34 ans, a été pendu à la prison de Ghorveh ainsi que Salman Agha’i à Chiraz.
Le nombre d’exécutions au cours du mois iranien de Mehr 1403 (du 22 sept au 21 oct 2024) a atteint 150, soit 85 % de plus que la même période l’an passé (81 exécutions) – dernière année de la présidence de Raïssi, le bourreau du massacre de 1988 – et représente le chiffre le plus élevé de ces dernières années. Les noms de 147 victimes des exécutions ont été annoncés précédemment. Hassan Khodabandehlou et un autre prisonnier ont été exécutés à Qom le 16 octobre, et Ebrahim Radini à Zahedan le 12 octobre. Ainsi, Khamenei continue de battre des records de cruauté.
Les négociations et la complaisance avec le parrain des exécutions, du terrorisme et du bellicisme ne font qu’encourager le régime à piétiner davantage les valeurs des droits humains et à mettre en péril la paix mondiale. Ces mêmes éléments constituent la philosophie fondatrice de l’ONU. Le régime clérical doit être mis au ban de la communauté internationale et ses dirigeants doivent répondre devant la justice de quatre décennies de crimes contre l’humanité, de génocide et de crimes de guerre. C’est la demande du peuple iranien et une exigence pour la paix et la stabilité au Moyen-Orient et dans le monde.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 octobre 2024
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