Dans le cadre d’une vague d’exécutions en Iran, le régime des mollahs a pendu deux prisonniers, dont une femme, à l’aube du mercredi 16 octobre 2024, dans la prison centrale de Hamedan.
L’identité de la femme exécutée à Hamedan reste inconnue. Elle avait été condamnée à mort pour des accusations liées à la drogue.
Au moment de la rédaction de ce texte, l’exécution de ces deux prisonniers n’a pas été annoncée par des représentants du gouvernement ou par les médias d’État.
32 femmes exécutées l’année dernière, 23 en 2024
Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.
Selon les données enregistrées par la Commission des femmes du CNRI, le nombre de femmes exécutées en Iran a fortement augmenté au cours de l’année écoulée, avec 32 exécutions enregistrées entre octobre 2023 et octobre 2024. Il s’agit d’une hausse inquiétante par rapport aux années précédentes, puisque 19 femmes ont été exécutées en 2022-2023 et 21 en 2021-2022.
Le chiffre de l’année en cours est particulièrement alarmant, dépassant de 11 le taux moyen de 21 exécutions sous Ebrahim Raïssi et plus du double de la moyenne annuelle de 15 sous l’ancien président Hassan Rouhani.
Compte tenu de la nature clandestine des exécutions et de l’absence d’annonce publique par le pouvoir judiciaire, il est évident que le nombre réel est plus élevé que celui indiqué.
Cette augmentation souligne le recours croissant du régime iranien à la peine capitale, y compris à l’encontre des femmes – une escalade des violations des droits de l’homme que l’on observe désormais sous l’administration de Massoud Pezeshkian.
Le nombre total d’exécutions en Iran en 2024 a dépassé les 600, avec plus de 300 prisonniers, dont 12 femmes, exécutés depuis l’entrée en fonction de Pezeshkian.
Cela prouve une fois de plus que, quel que soit le président, les droits du peuple iranien, en particulier ceux des femmes, continuent d’être bafoués.
Source: CNRI Femmes
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