lundi 21 octobre 2024

Iran: 337 exécutions dont 13 femmes sous la présidence de Pezeshkian

 Khamenei établit un nouveau record d’exécutions et de crimes dans crainte d’un soulèvement et de son renversement

337 exécutions dont 13 femmes sous la présidence de Pezeshkian

Le 20 octobre, une prisonnière nommée Nastaran Firouzi a été pendue avec deux autres condamnés nommés Hassan Youssefi et Siamak Mola’i à Tabriz et un prisonnier nommé Bahman Sheikh-Hosseini, 32 ans, a été exécuté à Birjand.

Le 19 octobre, Behzad Ghafari et Javad Ebrahimi ont été pendus à Tabriz et Reza Abbassi à Racht. Le 16 octobre, ce sont 18 prisonniers qui ont été envoyés à la potence dans une tuerie cruelle : Yousouf Chirvani et Jafar Sami à Zandjan, Mohammad Achouri à Ispahan, Ramine Mohammadvand à Dezfoul, Rahmat Rahimpour et Rashid Ata’i à Torbat-e-Jam, un condamné nommé Nemat à Oroumieh, Reza Karimi Zarasvand à Farrokhshahr (province de Chahar-Mahal-Bakhtiari) et un autre prisonnier à Ghezel-Hessar de Karadj, figurent au nombre des exécutés. Les noms des neuf autres exécutés avaient déjà été annoncés.

Jeudi 17 octobre, en plus des 6 prisonniers exécutés ce jour-là et dont les noms ont été annoncés dans un communiqué le lendemain, Mahmoud Bamari a été exécuté à Kahnouj. Le 13 octobre, douze prisonniers ont été exécutés, dont 10 avait déjà été annoncés. Deux autres prisonniers, Ali Najari et Ali Asghar Koujvari, ont été exécutés le même jour à Tabriz. Le 17 octobre, Nour-Ali Kouhkan est mort à la prison de Zabol faute de soins médicaux.

Ainsi, le nombre de prisonniers exécutés depuis juillet sous le mandat présidentiel de Pezeshkian atteint au moins 337 personnes, dont 13 femmes, ce qui est bien plus que les périodes similaires des années précédentes.

Cerné de crises internes et externes et se débattant dans le marécage de la guerre dont il est lui-même le principal instigateur, le régime en Iran intensifie les exécutions dans la crainte d’un soulèvement et de son renversement. La Résistance iranienne appelle les Nations Unies et ses organes concernés, ainsi que l’Union européenne et ses États membres, à prendre des mesures immédiates pour sauver les condamnés à mort. L’inaction face à la vague d’exécutions est interprétée par le régime comme un feu vert à la poursuite de ses crimes.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 21 octobre 2024

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