jeudi 24 octobre 2024

4 hommes dont 2 Afghans transférés pour exécutions à Chiraz et Qom

 – Quatre hommes, dont deux ressortissants afghans, ont été transférés dans les cellules d’isolement avant exécutions des prisons centrales de Chiraz et de Qom. Ils sont tous dans le couloir de la mort pour meurtre.

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, deux hommes non identifiés ont été transférés à l’isolement le 21 octobre en préparation de leur exécution à la prison centrale de Chiraz (Adel Abad).

De plus, deux ressortissants afghans ont été transférés dans les cellules d’isolement avant leurs exécutions de la prison centrale de Qom le 22 octobre.

Les quatre hommes semblent avoir été condamnés à une peine de qisas (la loi du talion) pour meurtre.

Les personnes accusées de « meurtre intentionnel » sont condamnées à une peine de qisas (la loi du talion) indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison de l’absence de gradation dans la loi. Une fois l’accusé condamné, la famille de la victime doit choisir entre la mort en guise de châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon. Il est important de noter que si un montant indicatif est fixé chaque année par le pouvoir judiciaire, il n’existe aucune limite légale au montant qui peut être exigé par les familles des victimes. L’IHRNGO a enregistré de nombreux cas où des accusés sont exécutés parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer le prix du sang.

En 2023, au moins 282 personnes, dont deux jeunes délinquants et 15 femmes, ont été exécutées pour meurtre, ce qui représente le deuxième nombre le plus élevé d’exécutions au titre de la peine de qisas depuis 2010. Seulement 20 % des exécutions par qisas enregistrées ont été annoncées par des sources officielles. En 2023, Iran Human Rights a également enregistré 857 cas de familles choisissant la diya ou le pardon au lieu des exécutions par qisas.

Source : IHR /CSDHI

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