Les prisonnières politiques, Varisheh Moradi, Pakhshan Azizi, Mahboubeh Rezaei et Narges Mohammadi, détenues à la prison d’Evine, ont été condamnées à 6 mois de prison chacune dans une affaire nouvellement ouverte. Selon une décision de la branche 2 de la Cour pénale du complexe judiciaire de Qods à Téhéran, supervisée par le juge Abolfazl Ameri Shahrabi, le verdict a été communiqué aux prisonnières politiques, le samedi 19 octobre.
Parivash Moslemi, également détenue à la prison d’Evine, a été condamnée à trois mois et un jour pour avoir « résisté et agressé un officier ». Elle a été acquittée de l’accusation de « perturbation de l’ordre dans la prison », tandis que les autres accusés ont été acquittés de l’accusation de « dégradation de biens ».
À la suite de la manifestation du 20 août 2024, plusieurs détenues, dont ces prisonnières politiques, se sont vues refuser des appels téléphoniques et des visites familiales.
Cette mesure a été utilisée comme un outil de pression supplémentaire contre les prisonnières politiques, pour les punir et les isoler des activités de protestation à l’intérieur de la prison. Ces restrictions font partie d’une répression plus large qui est utilisée pour contrôler et faire taire les voix de l’opposition à l’intérieur des prisons.
Ces condamnations injustes constituent une violation flagrante des droits des femmes et bafouent le droit international.
Source : Iran HRM/CSDHI
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