Un phare de résilience dans la lutte pour la liberté
Parissa Asgari, née le 16 septembre 1996 à Aligoudarz, une ville de la province occidentale du Lorestan, était une brillante étudiante en droit à la prestigieuse université de Téhéran.
Après la mort tragique de Zhina Mahsa Amini aux mains de la patrouille d’orientation iranienne en 2022, Parissa Asgari, comme tant d’autres jeunes Iraniens désabusés, est descendue dans la rue avec ses amis, déterminée à réclamer justice et droits fondamentaux pour son peuple.
Le 13 octobre 2022, lors de manifestations sur la place Enghelab à Téhéran, Parissa a courageusement tenu tête aux forces de sécurité, jetant des pierres sur leur véhicule blindé. En réponse, les forces de sécurité lui ont tiré dessus à 3 reprises, la tuant sur le coup.
Après sa mort, les agents de sécurité se sont emparés de son corps, allant jusqu’à prélever ses organes internes. Sa famille éplorée a subi des pressions et des menaces pour qu’elle déclare qu’elle était décédée des suites de lésions cérébrales. Cependant, de nombreux étudiants et témoins oculaires ont filmé le moment tragique où Parissa Asgari a été abattue, et ces images continuent de circuler sur les médias sociaux comme un témoignage de l’injustice qu’elle a subie.
Le 15 octobre 2022, Parissaa été enterrée au cimetière Golzar Shohada d’Aligoudarz. Son nom et son histoire sont de puissants symboles de la lutte acharnée du peuple iranien pour la liberté et la justice.
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