Le communiqué mentionne que « à la suite de l’anniversaire des manifestations de 2022, de l’anniversaire des victimes de ce mouvement et des crises internes et externes croissantes du régime, nous avons assisté à une accélération alarmante et généralisée des exécutions, avec plus de 140 personnes pendues entre le 22 septembre et le 22 octobre de cette année. »
La campagne a ajouté que parmi les personnes exécutées, cinq étaient des femmes. Elle a également noté que, selon les rapports, près de 35 personnes ont été exécutées au cours de la semaine dernière seulement, dont 17 le 16 octobre.
La campagne « Non aux exécutions les mardis » a également déclaré : « Dans une autre mesure répressive, quatre prisonniers politiques arabes dans le couloir de la mort de la prison de Sheiban à Ahvaz ont été transférés en isolement pour l'exécution de leur condamnation à mort, et leurs vies sont en grave danger. »
Selon le communiqué de la campagne, « Suite à ces peines inhumaines, un groupe de prisonniers politiques de la prison de Sheiban à Ahvaz a déclaré dans un communiqué qu'ils rejoignaient la campagne. »
La campagne « Mardi contre les exécutions » a condamné les « exécutions systématiques » perpétrées par le régime iranien et a appelé « tous les militants politiques, civils, syndicaux et des droits de l’homme et tous les individus conscients, tant en Iran qu’à l’étranger, à s’opposer à ces répressions. S’opposer à la condamnation à mort et à l’exécution doit devenir une revendication sociale aujourd’hui. »
Les auteurs de la déclaration estiment que cet objectif « ne sera atteint que par la résistance, la solidarité et la volonté collective » et que grâce à cela, « nous pourrons arrêter cette machine à tuer et renverser le fondement de ces peines inhumaines dans notre pays ».
Selon le communiqué, une grève de la faim a été observée mardi 22 octobre, en guise de protestation, par les membres de la campagne dans les prisons suivantes : la prison d'Evin (quartier des femmes, quartiers 4 et 8), la prison de Ghezel Hesar (unités 3 et 4), la prison centrale de Karaj, la prison du Grand Téhéran, la prison de Khorramabad, la prison d'Arak, la prison d'Asadabad à Ispahan, la prison de Nezam à Shiraz, la prison de Bam, la prison de Mashhad, la prison de Lakan à Rasht (quartier des femmes et des hommes), la prison de Qaemshahr, la prison d'Ardabil, la prison de Tabriz, la prison d'Urmia, la prison de Salmas, la prison de Khoy, la prison de Naqadeh, la prison de Saqqez, la prison de Baneh, la prison de Marivan, la prison de Kamyaran et la prison de Sheiban à Ahvaz.
Source: Iran Focus
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