Parmi les personnes exécutées depuis l’arrivée au pouvoir de Masoud Pezeshkian, 12 étaient des femmes, ce qui souligne l’utilisation par le régime de l’exécution comme outil non seulement de punition, mais aussi d’intimidation et de contrôle politique sous la direction de Pezeshkian. Cette recrudescence des exécutions n’est pas seulement une punition légale, mais une stratégie profondément ancrée pour étouffer l’agitation sociale.
Exécutions récentes : Un catalogue sinistre
Le jeudi 17 octobre, six prisonniers ont été exécutés, dont Abbas Karimi (36 ans) et Mohammad Ali Najafi (35 ans) à Ispahan, ainsi que deux autres à Qazvin et deux autres à Qom. Un jour plus tôt, le 16 octobre, neuf autres prisonniers ont connu le même sort. Parmi eux, Rasul Fili et une prisonnière à Hamadan, ainsi qu’Abdul Bari Tajik, Pasha Pashto, Javid Ahmad Khani et Rahman à la prison de Qezel Hesar. Parmi les autres victimes figurent Mohsen Mokhtari à Shiraz et un prisonnier à Mashhad.
Cette vague d’exécutions sanctionnées par l’État, survenue en l’espace de deux jours, s’inscrit dans le cadre d’une augmentation plus générale des exécutions depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement en août 2024. Les statistiques officielles indiquent qu’au moins 316 personnes, dont 12 femmes, ont été exécutées en l’espace de quelques mois seulement, ce qui constitue un indicateur terrifiant de la tentative du régime d’instiller la peur et d’empêcher toute forme de protestation publique.
Les exécutions comme outil de contrôle politique
Ces exécutions ne sont pas uniquement des réponses à des actes criminels, mais représentent plutôt un outil de contrôle politique et social. Le gouvernement iranien, qui a une longue histoire de violations des droits de l’homme, a régulièrement recours à la torture et aux exécutions pour faire taire les dissidents et maintenir son emprise sur le pouvoir. La vague actuelle d’assassinats s’inscrit dans le cadre d’une politique systématique visant à prévenir et à réprimer tout mouvement de protestation naissant.
Depuis plus de quarante ans, le régime viole les droits de l’homme en toute impunité. La torture, les aveux forcés et les exécutions sont devenus des instruments réguliers de sa gouvernance. Dans ce contexte, les récentes exécutions constituent une stratégie terrifiante destinée à contenir l’agitation croissante observée dans tout le pays.
Un appel à l’action internationale
La communauté internationale ne peut se permettre de rester silencieuse face à des violations des droits de l’homme d’une telle ampleur. Les relations diplomatiques et économiques avec l’Iran, un régime désormais connu pour être le premier au monde en matière d’exécutions publiques, doivent être conditionnées à la cessation de ces pratiques brutales. S’engager avec un gouvernement qui continue à commettre des crimes systématiques sans prendre de mesures sérieuses pour mettre fin à ces actions anti-humaines équivaut à les tolérer.
Les principes des droits de l’homme doivent être au premier plan de toute interaction avec le régime iranien. La communauté internationale doit exiger la cessation immédiate de ces crimes et tenir les dirigeants iraniens pour responsables de leur longue série de violations des droits de l’homme. Les tribunaux internationaux doivent poursuivre les responsables de ces décennies de répression et, si nécessaire, les accuser de crimes contre l’humanité et de génocide.
Conclusion : La situation désastreuse des droits de l’homme en Iran
La situation en Iran est indéniablement désastreuse. La récente vague d’exécutions n’est qu’un aspect de la campagne plus large menée par le régime pour faire taire les dissidents et maintenir son emprise sur le pouvoir. La pression internationale, par le biais de sanctions ciblées et de la suspension des liens diplomatiques, est essentielle pour forcer le régime à mettre fin à ses politiques barbares et à faire face à la justice pour sa longue histoire de violations des droits de l’homme.
Source : INU7CSDHI
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