Les prisons participantes sont Evine (quartier des femmes, quartiers 4 et 8), Ghezel Hesar (unités 3 et 4), Karaj Central, Grand Téhéran, Khorramabad, Arak, Asadabad Ispahan, la prison militaire de Shiraz, Bam, Mashhad, Lakan Rasht (quartier des hommes et des femmes), Qaemshahr, Ardabil, Tabriz, Urmia, Salmas, Khoy, Naqadeh, Saqqez, Baneh, Marivan, Kamyaran, Sheiban Ahvaz et Kahnuj.
Dans la déclaration de la 40e semaine de la campagne, les prisonniers participants ont déclaré : « Dans le régime médiéval au pouvoir en Iran, nous assistons à une augmentation du nombre quotidien d’exécutions. Au cours de la première semaine d’Aban (le mois du calendrier persan qui commence le 22 octobre), 27 personnes ont été pendues en trois jours, soit une moyenne de sept exécutions par jour. Depuis le début de cette année, environ 567 personnes ont été exécutées, dont 150 au cours du seul mois de Mehr (du 22 septembre au 21 octobre).
« Malheureusement, hier, Jamshid Sharmahd a été exécuté après quatre ans d’emprisonnement. Jamshid Sharmahd avait été détenu dans un centre de détention de sécurité pendant toute cette période. Au cours des quatre dernières années, les agences de sécurité n’ont pas autorisé son transfert dans le quartier général, dans le but de dissimuler les tortures et les violations de ses droits humains. »
La déclaration des prisonniers en grève ajoute : « Le 25 octobre, les peines de quatre prisonniers politiques et idéologiques baloutches ont été confirmées par le tribunal et transmises au bureau du procureur de sécurité de Téhéran pour exécution. Ces quatre prisonniers – Eido Shahbakhsh, Abdolghani Shahbakhsh, Abdolrahim Qanbarzehi et Soleiman Shahbakhsh – sont également membres de la campagne « Non aux exécutions » et sont détenus dans des conditions extrêmement difficiles depuis près de 16 mois dans le « quartier sécurisé » de la prison de Ghezel Hesar. Leur vie est en danger. »
La déclaration des prisonniers en grève a également noté : « Malgré toutes ces répressions et la terreur dans la société, la résistance et la persévérance continuent. La semaine dernière, à l’occasion de la campagne des mardis « Non aux exécutions », un groupe de familles de prisonniers condamnés à mort a organisé un rassemblement de protestation contre les exécutions devant le Majlis (le parlement du régime iranien). »
Source: NCRI
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