Alors que le nombre d’exécutions du mois iranien de Mehr (22 septembre – 21 octobre) a dépassé les 150, la machine à réprimer et à tuer des mollahs continue sans relâche au mois d’Aban (22 octobre – 20 novembre).
Ce 29 octobre, dans un acte inhumain à la prison d’Oroumieh, les bourreaux ont coupé les doigts de la main droite de deux frères, Shahab et Mehrdad Teimouri, avec une guillotine. Cinq autres détenus de cette prison attendent un châtiment similaire. Ces deux frères avaient été arrêtés pour vol en décembre 2018 et condamnés à cette peine.
Le 22 octobre, six détenus ont été exécutés. Shahine Dehghani à Malayer, Ayoub Sangar et Abdolraghib Maleki, 26 ans, à Qom, et Mansour Hadadi à Birjand. Les noms des deux autres victimes avaient été annoncés auparavant.
Le 23 octobre, 13 prisonniers ont été pendus, dont Soleiman Maleki-Nejad, 35 ans, à Maragheh, Mehran Soltani, 30 ans, et Mohammad-Reza Hajikhani, 27 ans, à Zandjan, Farzad Ghafouri, Safa Sadeghi Hariri, Seyed Hossein Mirhadi et Mehdi Rabi’i à Karadj ainsi que deux autres prisonniers à la prison de Qezelhessar de Karadj. Les noms de quatre victimes avaient été mentionnés dans un communiqué précédent.
Le 26 octobre, Mohammad-Reza Nemati, 31 ans, a été exécuté à Zandjan, le 27 octobre, Taher Ganj Khanlou à Zandjan et Esmail Shah-Bakhsh à Birjand.
Le 28 octobre, sept prisonniers ont été exécutés. Il s’agit de Jamshid Sharmahd, Akbar Khalili, Ali Karami et Ali Akbar Akhayer à Karadj, Hassan Saberi à Ispahan, Mohammad-Javad Ahmadian à Ahvaz, Abdolnabi Kalani (26 ans) et Khaled Chenari (30 ans) à Dezfoul. Cela porte à 31 le nombre d’exécutions enregistrées au cours de la première semaine du mois iranien d’Aban (22-28 octobre).
Aujourd’hui, pour la quarantième semaine de la campagne « Non aux mardis des exécutions », des détenus de 24 prisons iraniennes ont entamé une grève de la faim.
Ce matin, des familles de condamnés à mort se sont rassemblées pour la deuxième semaine consécutive devant l’hôpital Shafa, près du Parlement des mollahs à Téhéran, en scandant « Stop aux exécutions« . Les forces de sécurité ont chargé les manifestants, les ont roués de coups et ont procédé à plusieurs arrestations.
Dans sa vaine tentative d’empêcher un soulèvement populaire et de retarder la chute inévitable de la dictature religieuse, Ali Khamenei continue d’exécuter et de tuer pour étouffer la colère du peuple. La Résistance iranienne souligne que l’inaction de la communauté internationale, n’a fait qu’encourager ce régime d’exécutions et de terreur à poursuivre ses atrocités. Une fois de plus, elle insiste sur la nécessité de mettre cette tyrannie au ban de la communauté des nations. Les dirigeants de ce régime doivent répondre de quatre décennies de crimes contre l’humanité, de génocide et de crimes de guerre.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 octobre 2024
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