– Le rapport Freedom in the World 2024 (« Liberté dans le monde en 2024 ») de Freedom House continue de classer l’Iran comme « pays non libre », ce qui reflète la répression sévère et continue des droits politiques et des libertés civiles. Le gouvernement iranien, sous un régime autoritaire, persiste à utiliser des mesures sévères pour maintenir le contrôle de la population et supprimer toute forme de dissidence.
Répression des manifestations et de la dissidence publique
Tout au long de 2023, l’Iran a été le théâtre d’importantes manifestations antigouvernementales alimentées par un mécontentement généralisé face aux politiques répressives du gouvernement. Les autorités iraniennes ont réagi par des répressions brutales, déployant des forces de sécurité pour réprimer les manifestants par la violence. Les manifestants ont été soumis à des détentions arbitraires, à une dispersion forcée et à des limitations de communication, y compris des interruptions délibérées d’Internet visant à empêcher l’organisation de nouvelles manifestations.
Droits politiques et élections
La concurrence politique est pratiquement inexistante en Iran. Les élections ne sont ni libres ni équitables, car le système politique est conçu pour garantir que les partis d’opposition ou les candidats indépendants ne puissent pas véritablement contester la mainmise du régime sur le pouvoir. Le gouvernement continue de manipuler le processus politique, en veillant à la préservation de son autorité et en empêchant l’émergence d’alternatives politiques légitimes.
Influence régionale et instabilité
L’influence de l’Iran dans les conflits régionaux est également mentionnée dans le rapport « Liberté dans le monde en 2024 ». Téhéran a continué de s’impliquer dans le conflit au Yémen, où les forces houthistes soutenues par l’Iran ont repris les attaques contre les navires commerciaux en mer Rouge en 2023, contribuant ainsi à l’instabilité dans la région. Cette implication met en évidence le rôle de l’Iran dans l’exacerbation des conflits au-delà de ses propres frontières.
Libertés civiles
L’Iran demeure profondément répressif en ce qui concerne les libertés civiles, selon le rapport « Liberté dans le monde en 2024 ». Le gouvernement exerce un contrôle strict sur la liberté d’expression, de réunion et de presse. Les journalistes indépendants, les militants et les dissidents sont fréquemment harcelés, emprisonnés ou soumis à la violence, et toute forme de dissidence organisée est confrontée à des répercussions graves. L’accès à l’information est strictement restreint, et les autorités continuent de bloquer ou de censurer les médias qui ne sont pas d’accord avec les vues du gouvernement.
Conclusion
La désignation de l’Iran comme « pays non libre » dans le rapport « Liberté dans le monde en 2024 » reflète la répression systématique et continue des droits politiques et des libertés civiles. La position de force du régime vis-à-vis de la dissidence, son contrôle sur le processus politique et ses actions déstabilisatrices dans la région continuent de définir le régime autoritaire du pays. Avec des possibilités limitées de libre expression ou de participation politique, les perspectives de réforme restent sombres.
Source : INU/CSDHI
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