Des structures clés du régime ont été touchées, notamment le bâtiment judiciaire à Chiraz, le bureau disciplinaire à Arak et le tribunal révolutionnaire à Harsin. D’autres attaques ont eu lieu au siège de la police de renseignement à Qazvin, dans les bureaux exécutifs de la Fondation Khomeini à Téhéran et à Kerman, et dans d’autres centres d’oppression à Yasuj.
À Fahraj, dans la province de Kerman, des jeunes ont lancé des cocktails Molotov sur une base des bassidji du CGRI connue pour son rôle dans la répression des femmes. À Zahedan, ils ont attaqué l’unité de renseignement et une base de bassidjis liée au Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans). À Téhéran, une base des bassidjis a été incendiée et des bannières de l’ancien président du régime, Ebrahim Raïssi, surnommé le « bourreau de Téhéran », ont été déployées.
À Mashhad, des bannières de propagande glorifiant la guerre Iran-Irak ont été incendiées, et à Téhéran, une bannière du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a également été brûlée. Ces actions reflètent un sentiment plus large de rejet de la politique étrangère agressive du régime et de son soutien au terrorisme.
Ils ont souligné les conditions horribles endurées par les détenus, qui sont confrontés à des condamnations à mort systématiques dans le cadre de simulacres de procès, souvent sans défense. Les prisonniers ont souligné qu’ils vivaient sous une menace constante, voyant leurs codétenus être exécutés chaque semaine. Leur déclaration souligne le traitement inhumain infligé par le régime théocratique iranien, où les droits des prisonniers sont inexistants.
Depuis plus de 37 semaines, les prisonniers de 22 prisons iraniennes organisent des grèves tous les mardis pour réclamer la fin des exécutions. À la veille de la Journée mondiale contre la peine de mort, ils ont lancé un appel à l’action, exhortant la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l’homme et Amnesty International à faire pression sur les dirigeants iraniens pour qu’ils mettent un terme à ces exécutions injustes.
Au niveau international, la campagne « Non à l’exécution » a recueilli un soutien important. Plus de 1 500 personnalités de 78 pays, dont d’anciens présidents, des premiers ministres, des représentants des Nations unies, des experts des droits de l’homme et des lauréats du prix Nobel, ont signé une déclaration appelant à l’arrêt des exécutions en Iran.
Ce mouvement mondial s’aligne sur la campagne menée par Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), qui n’a cessé de plaider en faveur de l’abolition de la peine de mort. Son plan en dix points pour l’avenir de l’Iran, qui comprend l’élimination des exécutions, a été reconnu au niveau international.
Mme Radjavi a réitéré son appel lors de la Conférence internationale des juristes à Paris le 24 août 2024, où elle a mis l’accent sur les motifs politiques qui sous-tendent les exécutions en Iran. Selon elle, ces actes servent à instiller la peur et à réprimer les soulèvements potentiels. Les exécutions sont donc intrinsèquement politiques et doivent être reconnues comme telles par la communauté internationale.
Lors d’une récente conférence à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Mme Radjavi a exhorté la communauté internationale à soutenir la campagne « Non aux exécutions » et à tenir les dirigeants du régime iranien pour responsables de génocide et de crimes contre l’humanité.
Cet effort mondial permanent vise à accroître la pression sur le gouvernement iranien pour qu’il mette fin à ses politiques brutales et abolisse la peine de mort.
Source : Stop Fundamentalism/CSDHI
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