Iran : 357 personnes exécutées depuis le 22 novembre, dont 8 femmes et 3 pendaisons publiques, dans 64 villes et 31 provinces

 La vague d’exécutions se poursuit au mois iranien de Dey (commençant le 22 décembre) avec au moins 8 exécutions le 22 décembre, soulignant le bilan impitoyable de Khamenei

Les bourreaux du guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, ont commis un nouveau crime odieux en pendant 357 prisonniers, dont huit femmes, dans 64 villes de 31 provinces depuis le 22 novembre. Les provinces de Khorassan- Razavi avec 38 exécutions, Lorestan avec 28, Khouzistan avec 23 et Ispahan avec 22 pendaisons arrivent en tête. Trois de ces victimes ont été pendues en public. Le nombre d’exécutions ces 60 derniers jours est deux fois et demie supérieur à celui de la même période en 2024 (144 exécutions), trois fois et demie à celui de 2023 (103 exécutions) et quatre fois et demie à celui de 2022 (79 exécutions).

Le 21 décembre, au moins 11 prisonniers ont été pendus : Morad Shoghnai, 27 ans, et Mohammad Babrian, 32 ans, à Taybad ; Ali-Mohammad Koushki à Boroujerd ; Ebrahim Mashayekhi et un autre prisonnier à Tabriz ; Amir-Mohammad Jadidi à Qazvine ; Fardine Khani à Arak ; Fariborz Ghassemi à Yassoudj ; Kazem Sourian à Qom ; Vahid Pazouki à Semnan ; et Reza Sattar à Bandar Abbas.

Au cours des deux premiers jours du mois iranien de Dey (22 et 23 décembre), un autre groupe a été pendu par le régime. Les noms des huit personnes exécutées le 22 décembre sont les suivants : Nariman Mohammadi à Ispahan, Abbas Omidi à Zandjan, Jamshid Nourmohammadi à Kachan, Aydine Nourzad à Gorgan, un nommé Moshiri à Kerman, Nourkhoda Moradi à Doroud, Majid Ahmadi à Nichapour et Iman Bakhshi à Saveh.

Ainsi, au cours des neuf premiers mois de l’année persane 1404 (commençant le 21 mars 2025), au moins 1 822 personnes ont été exécutées. Sous la présidence de Massoud Pezeshkian, 2 800 personnes ont été exécutées à ce jour. Ce niveau de cruauté et de sauvagerie traduit la crainte croissante du régime face à une explosion de colère populaire. Jusqu’à il y a quelques mois, les exécutions avaient lieu principalement dans les capitales provinciales ou dans d’autres grandes villes, mais récemment, des potences ont été installées dans la plupart des villes.

Tant que le régime sanguinaire des mollahs sera au pouvoir, cette vague de tuerie et d’exécutions se poursuivra. Khamenei tente en vain d’empêcher l’explosion de la colère populaire. Chaque exécution ne fait qu’accroître la haine générale à son encontre et renforcer la détermination de la jeunesse iranienne rebelle à obtenir un changement de régime et instaurer la démocratie et la souveraineté populaire.

SVoir ci-dessous un tableau des exécutions en 2025 selon le calendrier iranien et un tableau comparatif: