Zahra Khanzadeh avait été condamnée à mort pour des accusations liées aux stupéfiants.
Au moment de la publication de cette information, l’exécution de Zahra Khanzadeh n’a pas été couverte par les médias d’État, en particulier par les organes affiliés au pouvoir judiciaire iranien.
Avec l’exécution de Zahra Khanzadeh à la prison de Vakilabad à Machhad, le nombre de femmes exécutées en Iran en 2025 atteint 64, ce qui représente une augmentation d’au moins 88 % par rapport à 2024.
Iran : premier bourreau mondial de femmes exécutées
Selon les données recensées par la Commission des Femmes du CNRI, au moins 327 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Au cours du mois écoulé, du 22 novembre au 21 décembre, correspondant au mois iranien d’Azar, le régime clérical a exécuté 357 prisonniers, dont huit femmes, dans 64 villes réparties sur 31 provinces
Nombre de femmes exécutées par le régime iranien sont elles mêmes victimes de violences domestiques et de lois familiales discriminatoires. Une proportion significative d’entre elles a agi en situation de légitime défense.
Depuis l’entrée en fonction de Massoud Pezeshkian, le régime clérical a exécuté plus de 2 800 prisonniers. Le nombre d’exécutions enregistrées en 2025 a d’ores et déjà dépassé le seuil sans précédent de 2 000 exécutions.
La Commission des Femmes du CNRI appelle une nouvelle fois les Nations unies et leurs agences compétentes, l’Union européenne et ses États membres, ainsi que l’ensemble des défenseurs des droits humains, à agir immédiatement pour sauver la vie des prisonniers condamnés à mort et mettre un terme aux exécutions massives en Iran.

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