lundi 1 décembre 2025

30 % des urgences en Iran sont dues à la pollution atmosphérique ; les écoles sont fermées dans 14 provinces.

 Suite à l'aggravation de la crise de la pollution atmosphérique dans diverses régions d'Iran, Mohammad-Esmaeil Tavakoli, chef des services d'urgence de la province de Téhéran, a annoncé qu'à la fin du mois de novembre (correspondant à la fin du mois de novembre dans le calendrier grégorien), les missions d'urgence liées à la pollution atmosphérique dans cette province avaient augmenté de plus de 30 %.

Il a ajouté : « Au cours des huit derniers jours, 28 000 missions ont été menées, dont 31 % étaient liées à la pollution. »

Face à l'intensification de la pollution atmosphérique et à la propagation de la grippe en Iran, les cellules de crise de différentes provinces ont annoncé la plus importante vague de fermetures d'écoles et d'universités de ces derniers mois, pour le 30 novembre.

Dans la province de Téhéran, l'enseignement dans toutes les écoles et universités se fera à distance les 30 novembre et 1er décembre.

Des cellules de crise dans quatorze provinces ont annoncé la plus importante vague de fermetures d'écoles et d'universités de ces derniers mois pour le 1er décembre.

Les bureaux gouvernementaux de la capitale ont également reçu pour instruction de fonctionner avec seulement un tiers de leur capacité en présentiel et d'envoyer la plupart de leurs employés en télétravail.

Dans le même temps, la circulation des camions à l'intérieur de la ville a été interdite ; les parcs, les cinémas, les parcs d'attractions, les salles de sport et les lieux de rassemblement public ont été fermés ; et tous les événements sportifs ou culturels, en extérieur comme en intérieur, ont été suspendus.

Cette décision a touché des millions d'étudiants et perturbé une part importante de l'activité urbaine.

Pénurie grave d'équipements d'urgence à Téhéran

Face à l'augmentation de la demande de services médicaux urgents de la part des citoyens, le responsable des services d'urgence de la province de Téhéran a annoncé une grave pénurie de matériel.

Tavakoli a déclaré que Téhéran manque actuellement de 400 bases d'urgence et de 500 ambulances.

Il a ajouté que Téhéran, avec une population d'environ 14 millions d'habitants, ne dispose que de 200 ambulances et qu'en raison de la géographie de la ville, de la circulation dense et des voies d'accès limitées, les ressources actuelles ne répondent pas aux besoins des résidents.

Malgré les avertissements répétés concernant les pénuries de ressources d'urgence, le régime iranien n'a pris aucune mesure efficace ces dernières années pour remédier aux pénuries d'équipements ou améliorer l'infrastructure médicale.

Le chef des services d'urgence de la province de Téhéran a ajouté que l'institution ne dispose que de deux hélicoptères et de trois avions à voilure fixe.

Tavakoli a également défendu la décision de ne pas stationner d'unités d'urgence sur les principales places de Téhéran, déclarant : « Auparavant, quatorze bus-ambulances étaient stationnés sur les principales places, ce qui était surtout symbolique. »

Poursuite de la combustion de fioul lourd (mazout) en Iran

En septembre, Shina Ansari, la directrice du département iranien de l'environnement, a cité la situation politique du pays, les sanctions et les restrictions comme raisons de l'échec de la mise en œuvre intégrale de la loi sur la qualité de l'air.

Pour défendre le bilan du gouvernement, elle a déclaré que du mazout à faible teneur en soufre avait été brûlé l'an dernier à la centrale électrique de Shazand Arak.

Cependant, l'agence de presse officielle Fars a rapporté le 30 novembre que quinze centrales électriques — dont Tous, Montazer-e Qaem, Rajaei, Salimi, Sahand, Tabriz, Iranshahr, Montazeri, Zarand, Bandar Abbas, Moftah, Bistoon, Shazand, Ramin et Isfahan — brûlent quotidiennement un total de 21,1 millions de litres de mazout.

Contrairement aux promesses antérieures des responsables du régime iranien, la combustion du mazout est devenue une méthode officielle et largement utilisée par le gouvernement pour gérer la crise énergétique, et cette pratique perdure.

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