Avant son transfert à la prison d’Evin, Fatemeh Ziaii a été détenue pendant 40 jours dans le centre de détention du NOPO, une période durant laquelle elle n’a bénéficié d’aucune prise en charge médicale minimale. Pendant cette période, elle a subi plusieurs crises de santé dues à ses maladies chroniques, tandis que les agents de sécurité empêchaient à plusieurs reprises son transfert vers des centres médicaux.
Ré-arrestation malgré une décision légale d’« incapacité à supporter l’emprisonnement »
Fatemeh Ziaii, également connue sous le nom de « Hourieh », lutte depuis longtemps contre une sclérose en plaques avancée, une tuberculose pulmonaire latente et des infections urinaires récurrentes liées à sa condition.
En janvier 2025, elle a été libérée après que l’Organisation iranienne de médecine légale a officiellement confirmé qu’elle était médicalement inapte à supporter l’emprisonnement. Le reste de sa peine avait été légalement commué après le paiement d’une amende de 300 millions de tomans. Les médecins avaient explicitement averti que son retour en prison pouvait constituer une menace directe pour sa vie.
À propos de Fatemeh Ziaii
Le mercredi matin 6 août 2025, les forces de sécurité iraniennes ont perquisitionné le domicile de Fatemeh Ziaii Azad (Houri), une ancienne prisonnière politique et partisane de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Elles l’ont arrêtée et ont confisqué tous ses appareils de communication. Il s’agissait de sa septième arrestation en quarante ans.
Fatemeh Ziaii, aujourd’hui âgée de 68 ans, est une survivante du système carcéral politique iranien notoire des années 1980. Elle a passé plus de 13 ans dans les prisons et centres de torture du régime clérical. Mme Ziaii souffre d’une sclérose en plaques (SEP) avancée, et son état de santé est décrit comme fragile et en détérioration.
Sa précédente arrestation remonte au 10 septembre 2022, lorsqu’elle avait été emprisonnée plus d’un an malgré son état critique.
La Commission des Femmes du CNRI exprime sa profonde inquiétude concernant l’état de Mme Ziaii et appelle le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, le Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Iran, ainsi que tous les organismes internationaux compétents en matière de droits humains, à prendre des mesures urgentes pour sa libération immédiate et inconditionnelle.

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